Le processus électoral est sur la voie d’être bouclé. Ce vendredi 24 septembre a commencé le dépôt des candidatures pour les élections des membres de la Chambre des Conseillers. Et les prétendants à y siéger auront jusqu’au 27 de ce même mois pour se manifester. La campagne électorale, elle, suivra 24 heures après et durera jusqu’au 4 octobre. Sachant que le scrutin est prévu le 5 octobre.
Les corps concernés sont connus. Il s’agit, en fait, des membres des conseils communaux, provinciaux et régionaux. Mais aussi des membres des Chambres professionnelles les plus représentatives et autres représentants des salariés.
Or, au regard des résultats des différentes consultations, l’on se dirigerait vers une forte présence des partis formant la majorité gouvernementale constituée. Ce qui ne manquera certainement pas de consolider une homogénéité d’ensemble de la nouvelle carte politique. Et partant la cohésion globale dans la vision tout comme dans l’action qui devra suivre.
Maintenant, en attendant cette échéance mais aussi le temps de voir livrée l’architecture du prochain gouvernement, la majorité devrait régler deux points non moins importants. Il s’agit des perchoirs des deux Chambres du Parlement.
Bien qu’il n’est question que de « rumeurs », l’on s’attend à ce que la présidence de la Chambre des députés revienne au Parti de l’Istiqlal, alors que celle des conseillers échouerait au Parti Authenticité et Modernité. Quant à la composition du cabinet Akhannouch, tout ce qui circule, depuis quelques jours, ne relève que de supputations.
Toujours est-il que quelques soient les noms des futurs détenteurs des portefeuilles ministériels, le pays attend de voir des compétences capables d’agir pour répondre aux aspirations des citoyennes et des citoyens. Et que les engagements soient traduits en actions.