Le débat général de haut niveau de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies débute, mardi à New York, dans un contexte marqué toujours par les répercussions du nouveau coronavirus (Covid-19) et l’impact de plus en plus ressenti du réchauffement climatique.
Ce débat général, qui se poursuivra jusqu’au 27 septembre courant, braque les projecteurs sur les défis de la lutte contre la Covid-19 et l’accélération de la vaccination, ainsi que les enjeux tout aussi pressants du réchauffement climatique.
Aux côtés de ces sujets d’actualité, les participants à cette grand-messe mondiale passeront au crible d’autres problématiques qui préoccupent la communauté internationale, à savoir la persistance des inégalités, la biodiversité et les objectifs du développement durable (ODD).
Il s’agit de mettre en évidence, lors de ce débat, la pertinence continue du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de créer une dynamique en amont des grands sommets et réunions intergouvernementaux.
Il est question aussi de mettre en avant les actions urgentes nécessaires pour garantir que les efforts de réponse à la Covid-19 soient équitables, inclusifs et accélèrent la transition vers le développement durable, tout en démontrant qu’un changement transformateur à grande échelle est possible.
Par la même occasion, les Chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront au Conseil de sécurité de l’ONU pour débattre de la manière de se préparer aux risques climatiques qui pourraient entraver la paix et conduire à des conflits. Ils vont également discuter des actions pratiques que le Conseil peut prendre, étant donné les preuves croissantes des retombées climatiques en tant que facteur de conflits et d’instabilité.
Les discussions porteront également sur le maintien de la paix, la médiation des conflits et la prévention des conflits.
De plus en plus, le Conseil et d’autres organisations multilatérales mettent l’accent sur les actions climatiques comme faisant partie intégrante de la paix dans les pays et les régions, et comme base de la sécurité internationale.
Selon l’ONU, les gouvernements, dans les pays fragiles en particulier, disposent souvent de ressources limitées pour gérer les crises climatiques et autres tout en aidant les populations vulnérables à s’adapter aux conséquences telles que la sécheresse et la hausse des températures.
Un grand nombre de dirigeants, à la tête de délégations toutefois plus restreintes, participent à ce débat, dont l’édition précédente s’était tenue en grande partie sous format virtuel en raison de la crise sanitaire.
Le président américain, Joe Biden sera parmi les premiers chefs d’Etat à intervenir en personne à la tribune de l’Assemblée générale. Il s’agit de la première intervention du locataire de la Maison Blanche devant les Nations Unies, depuis son entrée en fonction en janvier dernier.