L’enquête sur l’entrée clandestine sur le territoire espagnol de Brahim Ghali ne cesse de faire l’objet de nouvelles révélations de plus en plus compromettantes pour les autorités espagnoles. La dernière en date, et elle est de taille, indique que le chef des séparatistes a quitte la base aérienne de Pampelune sans présenter aucun document d’identité, ni de passeport.
C’est la police de cette même ville qui avait informé le juge Rafael Lasal sur cette énième violation des lois espagnoles, européennes et internationales. Les dirigeants espagnoles et algériens qui avaient tenté d’organiser en catimini le voyage de Brahim Ghali ont été déstabilisés par la fuite de cette affaire dans les medias.
D’autant plus que les services de renseignement marocains détenaient toutes les informations sur cette expédition y compris le nom estampillé sur fau passeport du polisarien en chef. On sait ce que cette affaire avait provoqué, à l’époque, comme tollé général chez les politiques et les medias espagnols tout ne déclenchant une crise diplomatique sans précèdent avec le Maroc.
C’est cette dénonciation qui a poussé les dirigeants espagnols et algériens à dissimuler le faux passeport incriminé en autorisant le départ de Brahim Ghali sans qu’il soit en possession d’aucun document tel un immigré clandestin.
Un autre acte on ne peut plus stupide car en voulant faire disparaitre le passeport falsifié ils ont commis une violation plus gravissime des conditions d’entrée et de sortie sur le territoire Schengen. Cela relève plutôt du banditisme que des relations entre deux Etats mais cela n’étonne personne quand on sait que les dirigeants espagnols traitent avec les caporaux en chef algériens qui n’ont aucun scrupule.