Mont Tropic et minerais rares. Comment le Maroc et les États-Unis d’Amérique ont mis en échec le plan machiavélique de l’Espagne et de l’Allemagne

Une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux, explique les dessous de la crise qui oppose le Maroc à l’Espagne et l’Allemagne, voire l’Europe. Le Mont Tropic découvert dans les eaux territoriales du sud du Royaume en 2016 par des scientifiques britanniques est au coeur de cette guerre aux relents néo-colonialistes menée contre le Maroc. L’entrée en scène des États-Unis a été décisive pour faire valoir les droits du Maroc, qui a réussi à obtenir la reconnaissance US de sa pleine souveraineté sur ses Provinces sahariennes. Ci-dessous, le collimateur diffuse in extenso la retranscription de cette vidéo devenue virale sur cette crise inédite qui met le Maroc au coeur des enjeux stratégiques internationaux.

Stratégie américaine en Afrique du Nord: Pourquoi le Maroc est un allié si stratégique pour les USA.

Le Maroc va être l’épicentre d’une lutte d’influence considérable entre l’Europe et les États-Unis d’Amérique qui risque d’embraser tout le sud de la méditerranée. Vous allez comprendre l’attitude des Allemands et des Espagnols.

Pour les USA, soutenir l’intégrité territoriale du Maroc est une façon de soutenir un allié historique mais aussi de contrecarrer les plans de l’UE dans la région. Les usa ne veulent surtout pas que les ressources du Mont Tropic aillent alimenter l’industrie automobile et militaire européenne.

Le Mont Tropic situé dans les eaux territoriales du Royaume du Maroc a subi une tentative d’appropriation par l’Espagne qui a essayé d’étendre sa zone économique exclusive de manière unilatérale et en contradiction avec le droit international. C’est d’ailleurs un rapport du Département d’État américain qui stipule noir sur blanc que l’Espagne est dans l’illégalité au niveau du droit international car les îles n’ont pas les mêmes droits que les États pour délimiter leurs zones maritimes. Les Américains sont au courant des agissements des Espagnols et de l’Union européenne qui, dans un esprit néo-colonial, essaient de spolier les ressources du Maroc.

Le Mont Topic regorge de cobalt et surtout de tellure qui est un matériel très rare utilisé dans la fabrication de certaines armes mais aussi de certaines batteries de voitures électriques. le tellure du Mont Tropic est 50.000 fois plus important que tous les dépôts découverts jusqu’à ce jour. Quant aux réserves du cobalt, elles sont équivalentes aux réserves du Congo. Avec ces dépôts, le Maroc pourrait produire 240 millions de voitures électriques.

 

 

 

On comprend mieux l’hostilité de l’Allemagne qui souhaiterait que ces réserves restent entre les mains de l’Union européenne. Mais c’est compter sans les États-Unis et désormais le Royaume-Uni qui a multiplié les rapprochements avec le Maroc. C’est une compagnie d’exploration britannique qui avait découvert ces ressources en 2016 poussant l’Espagne à se précipiter pour étendre son espace maritime. Le Maroc a fait la même chose en 2019 en légiférant sur son espace maritime au Sahara créant de facto un conflit avec l’Espagne.

C’est à ce moment-là que les relations entre le Maroc et l’Espagne ont commencé à se détériorer. Les députés européens et espagnols ont soulevé la question auprès du parlement européen dans une motion intitulée: « Maroc: l’illégale délimitation de sa zone économique exclusive ». Le texte dit entre autres que « le Maroc occupe illégalement le sahara occidental et, par conséquent, le pays n’a aucun droit sur l’espace maritime du territoire ».  Encore une fois, il y a la volonté sournoise de l’Espagne de s’approprier le Mont Tropic. C’est du néocolonialisme pur. À la fin du texte, les parlementaires espagnols demandent au parlement européen ce qu’il compte faire pour défendre les intérêts de l’Espagne et par conséquent les intérêts de l’Union européenne. On a clairement « une association de malfaiteurs » qui s’apprête à faire le casse du siècle mais sans compter sur Trump qui a pulvérisé le plan machiavélique de cette union européenne.

Cette motion présenté par les parlementaires espagnols date de janvier 2020 et donc bien, avant la reconnaissance de Trump et de l’affaire Brahim Ghali. D’ailleurs à la suite de cette note maligne présentée au parlement européen, l’Espagne a souhaité organiser une réunion d’État avec le Maroc pour soi-disant régler son problème de zone maritime et parler d’immigration au passage. La réunion a été repoussée plusieurs fois sous prétexte de crise sanitaire jusqu’à l’apothéose et la reconnaissance de Trump.

Le Maroc a fait exprès de repousser cette réunion car il savait que l’Espagne allait utiliser le Sahara contre lui. Bourita était déjà en discussion avec l’administration Trump et les deux pays voulaient une claque synchronisée à l’Espagne. L’Espagne a vu un de ses leviers de pression traditionnels su le Maroc se briser en mille morceaux. Levier qu’elle comptait évidemment actionner durant cette réunion pour pousser le Maroc à renier ses revendications maritimes. L’Espagne qui comptait menacer et arnaquer le Maroc a pris une double claque phénoménale. La réunion entre les deux pays n’a toujours pas eu lieu car entretemps, on a eu l’affaire Brahim Ghali et la remontée des tensions entre les deux pays. C’est fascinant de voir les tractations en coulisses, la traîtrise de ces européens qui ne sont intéressés que par les ressources naturelles du continent africain, peu importe comment ils les obtiennent.

On comprend mieux la réaction paniquée de l’Allemagne qui a appelé à une session extraordinaire à huis clos du Conseil de sécurité des nations unies  et un jour après la proclamation de Trump. Le but était d’affirmer le consensus autour du « référendum » et mettre en garde tous les pays qui seraient tentés de suivre les pas des États-Unis. Les Allemands se voyaient déjà produire 250 millions de voitures électriques sur le dos des Marocains et pensaient qu’on allait les regarder nous voler nos ressources comme du temps des colonies. C’est finalement TESLA Motors (USA) et le Maroc qui vont en bénéficier au grand désespoir d’Angela Merkel.

Angela Merkel pensait naïvement que Biden allait revenir sur la décision de Trump. Biden l’a dit lui-même: la révision des accords d’Abraham se fera sur la base de l’intérêt suprême des États-Unis.

À la suite de cette note du parlement européen, le département d’État américain a sorti son propre rapport intitulé: « Espagne: les limites de la mer. Rapport numéro 149 ». Ce document date de novembre 2020. Donc on est en plein blocage du passage de Guergarat par le « polisario », quelques semaines seulement avant la reconnaissance de Trump. L’Espagne est pour quelque chose dans le blocage, l’idiot de l’est a dû exécuter les ordres du maître européen. Le régime algérien est manipulable. Les Russes déstabilisent le Mali et la Libye, les Algériens achètent des armes russes classiques. C’est une belle coïncidence que le blocage de Guergarat est intervenu alors que l’Espagne voulait discuter de l’espace maritime entre les deux pays. Le rapport américain stipule, dans sa conclusion, que l’Espagne n’a pas le droit de délimiter l’espace autour des îles Canaries au détriment du Maroc. Les USA soutiendront l’intégrité territoriale du Maroc pour faire en sorte que les ressources extraordinaires du mont tropique ne tombent pas entre les mains des européens.