« González Laya… ? Faites-vous référence à la ministre González Lío… ? ». Le sobriquet dont un diplomate espagnol bien connu a affublé la MAE de son pays, est désormais sur toutes les lèvres dans les salons politiques madrilènes, pour rester dans l’unique périmètre de la capitale ibérique.
« LIO » désigne en espagnol « PROBLÈME ».
Un an et demi après sa nomination à la tête des AE, « González PROBLÈME » a réussi l’exploit inégalable, imbattable, inimitable, incomparable et pour tout dire inédit de donner une drôle d’image de la « 23ème Démocratie du monde », ravalée au rang rédhibitoire des États voyous, à l’instar du Venezuela, et son pendant maghrébin, l’Algérie.
Pyromane attitrée, González « PROBLÈME » a réussi à provoquer des « incendies » ravageurs que Madrid peinera à circonscrire, à plus forte raison éteindre, et en moins de deux mois, précisément depuis l’éclatement du tristement célèbre « Ghali-Gate », elle a relevé le défi de faire voler en éclats le travail de 20 ans d’efforts déployés, de part et d’autre du Détroit, pour jeter les bases d’un partenariat stratégique entre le Maroc et l’Espagne, faisant ainsi exploser les ponts de coopération entre deux voisins qui, malgré la proximité géographique (14 kilomètres), ne se sont jamais sentis si loin les uns des autres.
Grâce à « González PROBLÈME », « l’Espagne a quitté l’agenda international. Nous ne sommes pas dans les sommets contre le terrorisme, nos alliances s’affaiblissent avec les grandes puissances et, pendant ce temps, González Laya s’emploie à affirmer que ce qui est important en ce moment, c’est la question de la parité Hommes/Femmes dans la politique étrangère« , ironise un diplomate de la place, qui déplorait l’écartement de l’Espagne de l’un des exercices militaires multinationaux les plus importants au monde, en l’occurrence l’ »African Lion 2021 » qui, n’en déplaise au malheureux Pedro Sanchez, va bien se dérouler dans le sous-secteur opérationnel marocain de Mahbes, à quelques encablures de Tindouf (30 kilomètres).
Et comme un malheur ne vient jamais seul, l’Espagne ne sait plus aujourd’hui à quel « saint » se vouer pour sécuriser l’Euro 2021 prévu du 11 juin au 11 juillet 2021. Elle ne peut évidemment compter sur les précieuses informations qui lui étaient gracieusement fournies par les services marocains, connus et reconnus pour leur efficacité redoutable dans la lutte anti-terroriste, anti-migration, anti-trafic de drogue…
Et ce n’est pas tout. L’Espagne se voit priver du filon juteux de l’opération « MARHABA », dont les recettes permettaient à des familles espagnoles entières de faire des économies pour traverser le rude « Ibère ».
Ironie du sort, une députée du parti d’extrême-droite VOX s’est hypocritement manifestée hier, aussitôt après le communiqué du MAE marocain annonçant la reprise des vols de et vers le Maroc, pour déplorer, une larme dans la voix, la perte de 20 millions d’euros après la décision du Maroc de balayer d’un revers de manches la destination « Espagne » pour le retour de ses ressortissants.
On ne badine pas avec les Marocains.
N’est-ce pas González « PROBLÈME »?