Vidéo. Relations entre le Maroc et les États-Unis: le point avec le chargé d’affaires de l’ambassade de Washington à Rabat

Rabat et Washington partagent plusieurs intérêts communs relatifs à la sécurité, à la paix et à la stabilité, a affirmé le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis au Maroc, David Greene.

 

Les deux pays coopèrent intensivement dans ces domaines, ainsi que dans celui du développement économique durable, a affirmé M. Greene qui était dimanche soir l’invité de l’émission « Avec le Maroc depuis Washington », diffusée par la chaîne Medi1 TV, notant que les deux pays partagent plusieurs priorités et œuvrent ensemble au service de leurs intérêts nationaux, en vue de réaliser la sécurité, la paix et la prospérité non seulement pour les deux Etats, mais pour toute la région.

« Nous œuvrons souvent de concert au service des intérêts régionaux et de la stabilité au niveau international », a-t-il fait observer.

Il a également ajouté que le Maroc et les États-Unis partagent ces valeurs et intérêts, faisant savoir que le Royaume est un allié important et un partenaire proche des États-Unis dans plusieurs missions de préservation de la paix et de lutte contre le terrorisme, quoiqu’il n’est pas membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Dans ce cadre, il a évoqué l’organisation chaque année au Maroc des plus grandes manœuvres militaires américaines en Afrique, ce qui constitue une précieuse opportunité d’entraînement non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour le Royaume et pour nombre de partenaires africains qui participent ou assistent à ces manœuvres en tant qu’observateurs.

Le diplomate américain a, en outre, affirmé que « les relations sécuritaires maroco-américaines profitent largement aux deux pays et à toute la région », notant que les autorités sécuritaires dans les deux pays travaillent conjointement dans les domaines de l’application de la loi, du renseignement et de la lutte anti-terroriste, qui sont d’une grande importance pour la sécurité des deux pays et de la région.

A cet égard, M. Greene a fait part du grand succès réalisé par les deux Etats à travers le travail conjoint dans le domaine sécuritaire.

Sur le plan économique, M. Greene a mis en exergue les liens économiques solides unissant les deux pays, rappelant que le Maroc est le seul État du continent africain lié aux États-Unis par un accord de libre-échange, qui fête cette année son 15è anniversaire.

En 2019, avant la pandémie du coronavirus, le volume des échanges commerciaux a atteint cinq milliards de dollars, soit une forte hausse par rapport aux années précédentes, a-t-il fait remarquer.

Dans le domaine du tourisme, il a indiqué que le secteur a connu un grand essor avant la pandémie, le nombre de touristes américains qui ont visité le Maroc ayant atteint près d’un demi-million, formulant l’espoir que ce chiffre puisse s’inscrire en tendance haussière après l’ouverture de l’espace aérien et la maîtrise de la pandémie grâce à la campagne de vaccination.

M. Greene n’a pas manqué de rappeler que le Maroc est l’un des plus anciens amis et alliés des États-Unis d’Amérique, avec des liens qui remontent à plus de deux siècles, à l’aube de l’indépendance des USA, ajoutant que le Traité d’amitié entre les deux pays, datant de 1787, est le plus ancien au monde.