Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), la deuxième plus importante faction de l’OLP de Yasser Arafat, après le Fatah, a dépêché dernièrement une délégation à Alger. Conduite par Ali Abou Hilal, représentant du FPLP en Algérie, cette délégation « a rencontré le dirigeant séparatiste Taleb Omar, membre du secrétariat national du polisario« , rapportent des sources concordantes.
Ni le timing ni le contexte encore moins les propos tenus par les responsables palestiniens lors de cette visite ne laissent indifférents. Passons sur le « soutien constant » du FPLP à la prétendue « cause sahraouie« , il date des années soixante-dix. George Habache, fondateur de ce mouvement palestinien radical, s’était rendu à Tindouf en 1979 pour marquer son soutien au « polisario ».
Au lieu de faire aujourd’hui amende honorable, l’impénitent FPLP récidive aujourd’hui en qualifiant le Maroc de « pays d’occupation« , en établissant un insidieux parallèle entre l’État marocain et l’État israélien, dont les relations ont été réactivées fin 2020.
Le FPLP dont le passé n’est guère réjouissant tant il est taché de sang, se trompe d’adresse… et de cause. À moins de lorgner les pétro-dinars algériens en ces temps de crise, ce mouvement ne peut se permettre pareille dérive verbeuse envers un peuple marocain qui n’a jamais lésiné sur aucun sacrifice pour servir la cause palestinienne.
