Le magazine français le Point ne croyait peut-être pas avoir cogné là où ça fait mal. S’intéressant à la démonstration de « fArce » livrée les 18 et 19 janvier à Tindouf, sous la supervision de l’hurluberlu Saïd Chengriha, la très sérieuse publication française a qualifié Tindouf de « province sous contrôle du polisario ».
Il n’en a pas fallu plus pour mettre dans tous ses états cette tête de linotte, au point d’ »instruire » l’ambassadeur d’Alger à Paris, le dénommé Mohamed Antar Daoud, d’intervenir auprès de notre confrère français pour lui demander de « réparer ce grave préjudice à l’intégrité territoriale de la république d’Algérie ».
La suppression de la phrase controversée par notre confrère français n’enlève toutefois rien à l’absurde de la situation. Une « république » autoproclamé au sein d’une autre république, qui lui offre -et c’est beckettien- non seulement « une ambassade » à Alger, mais aussi et surtout des armes!!
Mal est pris celui qui croit prendre!
Mais passons, car Tindouf ne revient pas à Alger, encore moins à son rejeton séparatiste. Tindouf a été annexée au milieu du XXème siècle aux départements français d’Algérie puis à l’actuelle Algérie qui hérité de ce territoire à son indépendance en 1962, comme elle a hérité d’autres territoires marocains, comme Colom-Béchar, Touat, le Tidikelt, Timimoun et autres.
Pour se rendre à l’évidence de la marocanité de Tindouf, il n’est qu’à méditer sur ce document historique que lecollimateur.ma reproduit plus haut. Une correspondance datée de 1947 démontre, à tous ceux qui veulent bien voir, que les affaires administrations de Tindouf étaient traitées à Rabat et nulle part ailleurs, l’Algérie étant ni plus ni moins une création française.
Pour s’apercevoir de la marocanité de Tindouf, il n’est qu’à consulter les archives du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, ancêtre de l’actuelle DGSE). Le 7 juillet 1962, quelques jours après la proclamation de l’indépendance de l’Algérie, survenue le 3 juillet 1962, une délégation de représentants des tribus de Tindouf était venue présenter au roi Hassan II « un document le reconnaissant comme leur chef spirituel et temporel », certifie ce document dont lecollimateur.ma détient copie.
« Les populations de Tindouf ne voulaient pas participer au référendum d’autodétermination alors prévu en Algérie pour motif qu’”il était impensable qu’ils renoncent à leur nationalité marocaine”, atteste encore ce document déclassifié.