Désarçonnés, presse et médias voisins switchent au mode « insolence »

Les rédactions à la solde du régime vert-kaki ont tourné à plein régime, dans la nuit de jeudi à vendredi, relayées plus tard dans la journée par les réseaux sociaux mobilisés à l’occasion, pour livrer de la matière glaise sur le Maroc à leur public blasé.

Leurs maitres-penseurs, au cockpit d’un pouvoir moribond, n’ont pas fermé l’œil non plus. L’heure est grave : l’Amérique vient de reconnaitre officiellement la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Que faut-il faire ? Décréter un deuil national ? Déclarer le 10 décembre comme jour de la «Naqba» à l’algérienne ? Ou se résoudre à l’évidence que la réalité est tout autre que ce que sert à longueur de journée la machine de propagande anti-marocaine sur le conflit fabriqué de toutes pièces autour du Sahara ?

Une quantité astronomique de dépêches de l’APS et d’articles de presse ont rivalisé de commentaires racistes et antisémites, de raccourcis fielleux et de langage ordurier, sans compter l’acharnement des nervis du régime sur les réseaux sociaux, pour attaquer la décision américaine et insulter le Maroc, alors qu’en réalité les Etats Unis d’Amérique n’ont fait que crier tout haut ce que le monde entier murmure tout bas concernant les droits historiques légitimes du Royaume sur son Sahara.

La reconnaissance par les Etats Unis d’Amérique de la souveraineté pleine et entière du Royaume sur ses provinces du Sud constitue certes un acte politique majeur, mais elle devrait être perçue, in extenso, comme le prolongement ou la suite logique de l’élan de soutien international à tout ce que le Maroc a accompli durant ces deux dernières décennies sur la voie du règlement de ce dossier.

Déjà en 2007, le Royaume, plutôt que de rester prisonnier d’approches bancales qui se complaisent dans les incantations diplomatiques, les déclarations alambiquées, les expressions cotonneuses et les débats creux, a opté pour le réalisme, afin de mettre un terme à plus de quarante ans d’immobilisme dans le dossier du Sahara marocain. Mettant sur la table son projet d’autonomie, il a pu recueillir l’unanimité de la communauté internationale comme étant un protagoniste sérieux et crédible dans le processus de règlement de ce conflit artificiel. Mais à la bonne volonté et disposition du Maroc, l’Algérie oppose félonie, rancœur et agressivité.

C’est cette même attitude qu’Alger adopte d’ailleurs face aux sempiternels appels du Maroc à se mettre autour d’une table pour normaliser les relations bilatérales, ouvrir les frontières et dépasser les divergences.

Et à quelque chose malheur est bon, l’épisode d’El Guerguarat a permis à la communauté internationale tout entière de mesurer l’étendue de cette stratégie de tension que mène Alger dans la gestion de son voisinage avec le Maroc et l’ampleur de son agressivité.

Le monde entier a vu comment le passage d’El Gueguarat était devenu un poste avancé d’Alger dans une guerre déclarée contre le Royaume. L’Algérie a vu venir le cyclone depuis les décisions successives des pays frères et amis d’ouvrir des consulats dans les provinces du sud et surtout après l’adoption de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU 2548, mais le Maroc a su gérer cette crise avec professionnalisme et célérité. Son action a été appréciée à sa juste valeur et accueillie comme un geste salvateur.

Avec la même pugnacité et en toute confiance, il mène aujourd’hui une campagne diplomatique, sereine, mesurée et décomplexée, portée par une Vision Royale avant-gardiste, pour parachever son intégrité territoriale, pacifier ses relations avec son voisinage, consolider son ancrage africain et jeter les ponts d’une relation tripartite Afrique-Maghreb-Europe dans laquelle il jouerait un rôle pivot. Le cap est tracé, les moyens existent, la volonté politique devrait naturellement suivre.