Vidéo. La France tombe dans le piège de la chasse aux sorcières. Quatre élèves de 10 ans arrêtés pour apologie du terrorisme. Ne m’appelez plus « France » chantait Michel Sardou…

La police française a interpellé, jeudi dernier, quatre élèves de CM2 âgés de 10 ans pour apologie du terrorisme. Les enfants, trois garçons et une fille, qui ont été arrêtés à leur domicile sont accusés d’avoir tenu des propos « violents » lors de l’hommage rendu au professeur Samuel Paty traitreusement assassiné par un terroriste.

Les quatre enfants auraient justifié cet acte terroriste par « l’offense au prophète Sidna Mohammed (SSL) ». Ils ont été entendus pendant plusieurs heures par les enquêteurs qui ont, aussi, auditionné leurs parents.

 

 

Le père de la fille a dénoncé cette descente démesurée dans sa maison : « Avant 7 heures, les policiers ont frappé de façon à quasiment casser la porte. 10 policiers masqués et portant des armes longues cherchant à, semblerait-il, défoncer notre porte, pour venir chercher ma fille âgée de 10 ans alors qu’elle dormait. Ils ont voulu clairement nous terroriser avec le bruit et la violence démesurée”.

Cette arrestation a suscité une polémique au sein de la communauté turque dont font partie les parents des enfants incriminés. Face à ce tollé la porte-parole du ministère de l’intérieur est intervenue (voir vidéo ci-contre) pour dire que l’opération de police était justifiée et qu’elle était encadrée par la loi.

Une intervention de la porte-parole qui n’a pas plu à certains journalistes et commentateurs qui ont trouvé tout à fait normal que des enfants de 10 ans soit aussi malmenés. Et du coup ils ont reproché au ministère de l’intérieur de s’être senti obligé de justifier l’arrestation des enfants et les perquisitions des domiciles de leurs parents.

Ne m’appeler plus France chantait Michel Sardou après le désarmement du paquebot « France »: « Ne m’appelez plus jamais « France », la France elle m’a laissé tomber, ne m’appelez plus jamais « France, C’est ma dernière volonté ».

L’universalisme français ! Qu’est-ce qu’il en reste ?