« Les forces marocaines sont proches de Guergarat. Leur présence fait peur », larmoie la dénommée Khadijetou El Mokhtar, pseudo-« diplomate » sahraouie, dans un message posté hier samedi 24 octobre sur son compte tweeter.
Cette agitatrice qui a été expulsée en 2017 par les autorités péruviennes pour usurpation de la fonction d’ « ambassadrice » d’une entité non reconnue par Lima, a accompagné son tweet d’une vidéo d’unités des Forces armées royales stationnées aux abords de la route menant vers Guergarat, théâtre de provocations inacceptables de la part d’activistes séparatistes qui tentent désespérément de bloquer la route reliant l’extrême sud marocain au nord de la Mauritanie.
Selon les informations de lecollimateur.ma, des instructions auraient été données aux transporteurs marocains bloqués de part et d’autre de la route reliant l’extrême sud marocain et le nord de la Mauritanie, de rester là où ils étaient. Autant dire que le maintien du blocage de la route par les Deschiens séparatistes pourrait ouvrir la voie à une intervention de l’armée marocaine.
Les dirigeants séparatistes et leur mentor algérien savent parfaitement qu’une intervention militaire marocaine permettra de les déloger non seulement de la région de Guergarat, mais de la zone tampon tout entière. Ils doivent comprendre que le Maroc n’admettra jamais un changement du statut juridique de cette zone qui ne peut être considérée comme « un territoire libéré », comme l’allègue mensongèrement la bande séparatiste. Si le Maroc a retiré ses troupes de cette zone en 1991, c’est juste par souci de préserver le cessez-le-feu alors signé sous l’égide des Nations unies.
Les deschiens séparatistes peuvent défier l’ONU, menacer la Minurso, ou faire fi des résolutions du Conseil de sécurité, mais ils ne peuvent en faire autant vis-à-vis des Forces armées royales, dont une potentielle intervention sonnera certainement le glas de leur présence dans la zone tampon.
Se trompe le polisario s’il croit que les règles d’accrochage sont celles des années 70, 80 ou 90, où les vaillantes Forces armées royales ont infligé des défaites cuisantes à la soi-disant « armée sahraouie », quoique soutenue par des unités de l’armée algérienne alors menées par l’ex-général Ahmed Gaïd Salah, qui a dû lui-même fuir et laisser derrière hommes et matériels militaires lors de l’intervention héroïque des FAR au niveau d’Amgala (1976).
Si le Maroc s’est jusqu’ici abstenu de recourir à l’option militaire, c’est juste pour donner ses pleines chances au processus de dialogue politique en vue de trouver une solution de compromis au conflit régional, dans le cadre de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.
L’option militaire demeure donc sur la table et le polisario et surtout son parrain doivent le comprendre. À défaut, ils l’apprendront à leurs dépens.