« Le montant des dépenses que le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, Abdeltif Loudyi, est autorisé à engager, pour l’année budgétaire 2021, au titre du compte de dépenses sur dotation intitulé « Acquisition et réparation des matériels des Forces Armées Royales, par anticipation sur les crédits qui lui seront ouverts pour l’année budgétaire 2022, est fixé à 111 milliards de dirhams », indique la rubrique Défense du nouveau projet de loi de Finances, dont une copie est diffusée par nos confrères de FAR-Maroc, site spécialisé dans les questions de Défense.
Le projet de loi de Finances confirme ainsi le maintien des programmes de modernisation et de développement des capacités défensives des Forces armées royales, battant ainsi en brèche les allégations des parties hostiles selon lesquels le Maroc aurait renoncé à ce projet.
Outre les efforts inlassables de modernisation des équipements et matériels militaires, le Maroc entend aussi et surtout créer un embryon d’industrie de Défense, via la création in situ de joint-ventrues (coentreprises) avec les grands industriels d’armement étrangers, à leur tête les États-Unis.
Recevant le chef du Pentagone, le 2 octobre à Rabat, le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, Abdeltif Loudyi, a en effet sollicité le soutien des États-Unis pour la mise en place d’une industrie de défense sur le sol marocain.
L’objectif escompté de ce projet est d’assurer l’autosuffisance des Forces armées royales en armement, ce qui reviendrait à réduire les dépenses consenties pour l’achat de matériels et d’équipements militaires.
La réalisation de cet objectif permettra à terme au Maroc de devenir un exportateur d’armes, une nouvelle niche à forte valeur ajoutée pour l’économie nationale.