Le 13 octobre 2020, l’ONU a dévoilé, sur son site officiel, la liste des 15 nouveaux pays élus pour siéger au Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations-Unies pour un mandat de trois ans (2021-2023), à compter du premier janvier prochain.
Côté Afrique, quatre pays seulement se sont portés candidats et ont remporté un mandat de trois ans au sein dudit Conseil des droits de l’Homme: le Sénégal (188 voix), la Côte d’Ivoire (182), le Malawi (180) et le Gabon (176).
Or voilà, le Maroc s’est vu on ne sait par quel enchantement ajouté à la liste dévoilée sur le site de l’ONU alors qu’il n’a à aucun moment postulé pour un siège au sein du Conseil des droits de l’Homme pour la période de 2021-2023. Pire encore, il s’est vu attribuer 1 et seulement 1 voix face au Sénégal (188), la Côte d’Ivoire (182), le Malawi (180) et le Gabon (176)!!!
Même la dictature algérienne, au bilan atroce en droits de l’Homme, n’aurait pas mérité un tel score, ni d’ailleurs le Venezuela du dictateur Nicolas Maduro, entre autres régimes Bokassa-gueule-de-loup!!!
Mais comment le Maroc s’est-il retrouvé « candidat » à un siège pour lequel il n’a nullement postulé pour ne glaner, comble de l’absurde, qu’une seule et « inique » voix (vraisemblablement apportée par les Martiens!), lors d’une élection à laquelle il ne s’est pas présenté?!!! À qui alors profite réellement ce coup délibérément hostile au Maroc?
Forcément pas à l’ONU, qui s’est vite rattrapée en supprimant de son site officiel la liste où le Maroc a été initialement présenté comme candidat pour ne ne remporter incroyablement qu’une et une seule voix!!! Plus encore, elle a précisé que « le Maroc est (plutôt) candidat au Conseil des droits de l’Homme pour la période 2023-2025 ».
Il n’en demeure pas moins que ladite liste a été bel et bien diffusée sur le site officiel de l’ONU. Du coup, la responsabilité en incombe à ceux qui l’ont établie, soit des fonctionnaires de l’ONU, au mépris de la crédibilité et de la neutralité de l’institution pour laquelle ils travaillent.
Lesdits fonctionnaires de l’ONU auront-ils agi de leur propre chef pour s’autoriser un agissement méprisant et méprisable envers un pays membre de leur organisation, en l’occurrence le Maroc, principal contributeur de l’ONU en casques bleus, acteur majeur de la stabilité et la paix mondiale, et dont les avancées sur le front des droits de l’Homme sans sans commune mesure avec celles réalisées à l’échelle de toute la région du Moyen Orient-Afrique du Nord?
L’implication des services algériens dans ce coup tordu ne fait évidemment aucun doute. Il n’est qu’à consulter les articles tartinés par leurs organes de propagande, lesquels ont réservé un accueil « triomphal » à la fausse liste où le Maroc s’est vu imputer une seule et unique « voix », quand bien même il n’a postulé pour aucun siège au sein du CDH.
Ces services algériens qui n’en sont pas à leur premier sale coup, auront certainement mis à profit la complicité de certains fonctionnaires de l’ONU dont la moralité laisse tant à désirer, et qui ne sont pas à l’abri de la tentation, surtout quand elle est sonnante et trébuchante.
Une chose, cela étant, reste sûre: il est urgent que le Secrétaire général de l’ONU ordonne une enquête sur ce gros scandale.
Il y va de la crédibilité de l’ONU.