Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger effectue une visite de travail en Italie, rapporte l’agence de presse italienne « Agenzia Nova ».
Nasser Bourita rencontrera, mercredi à Rome, son homologue italien Luigi Di Maio, et le président de la Chambre des députés, Roberto Fico.
La coopération bilatérale sur des questions d’intérêt commun telles que les migrations, le processus de stabilisation en Libye et la lutte contre le terrorisme seront au centre des discussions, poursuit la même source.
La visite du chef de la diplomatie marocaine en Italie intervient une année après celle de son homologue italien au Maroc.
Lors de cette visite, effectuée en novembre 2019, les deux parties ont signé une déclaration commune pour établir un partenariat stratégique multidimensionnel entre Rome et Rabat.
Le Maroc est en effet un pays stratégique pour l’Italie, du fait de sa croissance économique et des nombreuses opportunités pour les entreprises italiennes en termes d’investissement.
Actuellement, il y a environ 250 entreprises italiennes au Maroc.
Sur la période janvier-août 2019, l’Italie s’est classée cinquième parmi les partenaires commerciaux du Maroc, étant le cinquième fournisseur (part de 5,3%) et le cinquième client (part de 4,2%).
Au cours des huit premiers mois de 2019, les exportations sont restées pratiquement inchangées par rapport à la même période de 2018 avec une valeur de plus de 1,4 milliard d’euros.
Les importations, en revanche, ont enregistré une croissance de 5,2% avec une valeur de 786 millions d’euros.
La balance commerciale reste cependant clairement en faveur de l’Italie (+ 675 millions d’euros).
Au cours de la même période, les principaux produits exportés d’Italie vers le Maroc étaient: les produits issus du raffinage du pétrole (15%), les machines (9,7%), les tissus (5,9%), les véhicules (4, 5%) et d’autres machines à usage général (5,7%).
Parmi les importations italiennes en provenance du Maroc, les véhicules à moteur dominent incontestablement (34,2% des importations), suivis par les produits de la pêche transformés et conservés (20,9%), les pièces et accessoires pour véhicules automobiles et leurs moteurs (14,5%) et des vêtements (8,2%).