Depuis le déclenchement de la guerre du Sahara contre le Maroc par Mohamed Boukharrouba (Houari Boumediene) et consorts, via leurs sous-fifres polisariens, le royaume a fait beaucoup de concessions, voire trop de concessions. A tel point que le régime militaire algérien avait pris la politique pacifique du Maroc pour une faiblesse. Il est vrai qu’à la fin des années 70 et au début des années 80, notre pays vivait une situation politique et économique très difficile.
Malgré la sècheresse et le plan d’ajustement structurel (PAS), le royaume bénéficiait d’une arme imparable que le régime ennemi de l’Est ne possédait pas: une cohésion nationale sans faille pour préserver l’intégrité territoriale du pays. Il est vrai aussi qu’au début des incursions des milices polisariennes, lourdement armées et bien épaulées par l’armée algérienne, les pétrodollars de l’ex-satrape de Triploi, Mouammar Kadhafi, voire l’expertise des militaires cubains, égyptiens et est-européens, les FAR ont eu quelques difficultés à maîtriser la situation.
Mais l’armée marocaine revitalisée et bien armée a vite repris le dessus sur les séparatistes polisariens et les militaires algériens qui les encadraient, voire qui combattaient à leurs côtés. Les soldats algériens ont été d’ailleurs pris au piège dans la fameuse bataille d’Amgala où ils furent encerclés par l’armée marocaine. Le monde avait découvert alors que l’armée algérienne, à travers ses soldats emprisonnés ou encerclés, avait bel et bien déclaré la guerre à notre pays.
Le Maroc pouvait alors user de son droit de poursuite pour s’introduire sur le territoire algérien afin de poursuivre ses agresseurs aussi bien polisariens qu’algériens qui l’avaient attaqué. Mais il ne l’avait pas fait au nom du bon voisinage et afin de ne pas insulter l’avenir… Un avenir que le passé a laissé passer en ne profitant pas de cette incursion algérienne pour donner à ce conflit une autre dimension qui mettrait au second rang le conflit artificiel du sahara marocain.
D’autant plus que l’armée marocaine était fortement aguerrie et s’est adaptée à la guérilla des sables mouvants de sahara comme l’avait déclaré, à l’époque, feu le roi Hassan II. Le défunt souverain comme les dirigeants des pays amis pensaient que Boumedienne et compagnie allaient revenir à la raison et arrêter leur folie. Sauf qu’ils n’avaient pas bien jaugé l’incommensurabilité de la haine viscérale que les dirigeants algériens vouaient pour notre pays.
Après l’abandon du droit de poursuite, notre pays a fait une autre concession encore plus grande en acceptant le référendum dans le Sahara marocain. Un choix qui s’est avéré par la suite une erreur que les ennemis de notre pays continuent, jusqu’au jour d’aujourd’hui, à exploiter pour contester la marocanité du Sahara. Après le droit de poursuite et le référendum, le Maroc a cédé encore du terrain quand il avait accepté la création d’une zone tampon sur ses territoires lors de la signature du cessez le feu en 1991.
Une zone tampon décidée par l’ONU que les Polisariens ont transformé en « territoires libérés » pour l’exploiter dans « le jeu de Guergarate » en obstruant le trafic commercial entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne. Le royaume qui a fait de grands progrès dans la démocratie et les droits de l’homme s’est même permis de tolérer les activités des séparatistes à l’intérieur des provinces du sud.
Une autre erreur exploitée par les ennemis du Maroc pour ouvrir un front de violence à Laâyoune et Dakhla avec les émeutes du camp Gdeim Izik qui ont fait plusieurs morts parmi les forces de l’ordre. Une ouverture qui a permis à la dénommée Aminatou Haidar d’attaquer le Maroc sur tous les fronts, à l’intérieur et à l’extérieur, tout en profitant des acquis matériels et immatériels du pays dont elle conteste la légitimité.
Encouragée par une presse hostile au Maroc, elle se promenait en toute liberté avec son idéologie séparatiste et se croyait tout permis jusqu’à vouloir créer une instance de lutte contre « l’occupation marocaine ». Une appellation qui a irrité tous les Marocains car la liberté, les droits de l’homme et la démocratie s’arrêtent là où la dignité d’un peuple risque d’être bafouée.
Autant dire que trop de concessions encouragent la traîtrise qui a poussé le régime algérien, via ses affidés polisariens, à mener, depuis 45 ans, contre le Maroc une guerre sur tous les fronts. Pourtant l’inconstance des dirigeants algériens envers le royaume s’est manifestée bien longtemps avant l’indépendance de leur pays.
C’était en 1958 lors de la conférence de Tanger sur …le rêve maghrébin quand feu Allal El Fassi avait évoqué les territoires marocains intégrés par la France à l’Algérie française.
A suivre…