VIOL ET MEURTRE ODIEUX DE L’ENFANT ADNANE BOUCHOUF. IL Y A PARMI NOUS DES MONSTRES!!!

Le viol et le meurtre monstrueux de l’enfant Adnane Bouchouf suscite une onde de choc chez l’opinion publique. La manière dont la victime a été entraînée, violée et tuée au domicile de son bourreau, qui s’en est débarrassé dans un terrain nu, a éveillé des sentiments de chagrin, d’émoi, d’incompréhension, de peur et de révolte non seulement à Tanger, mais à travers l’ensemble du pays.

Il n’est pas fortuit que face à l’horreur, nombre de citoyens revendiquent aujourd’hui la réactivation de la peine capitale. Une sentence qui n’est pas exclue, malgré sa mise en veilleuse depuis la tristement célèbre affaire du commissaire Tabet, qui avait secoué le Maroc au tout début des années 90.

Seulement voilà, la réactivation de la peine de mort, quoique compréhensible, voire requise en le cas d’espèce, ne suffirait pas à stopper les atrocités commises à l’encontre des enfants.

Force est de constater que ces atrocités ne sont pas à caractère uniquement pédophilique, les infanticides commis dernièrement résonne toujours aux tympans. Début mai 2020, un terrible drame a secoué la ville de Casablanca. Une femme a commis le forfait de tuer ses trois enfants en coupant les artères de leurs poignets à l’aide d’un objet contondant avant de tenter de se donner la mort en assénant avec le même objet des coups au niveau du poignet et du ventre. Et pour cause, des différends familiaux.

Début août 2020, cette fois à Marrakech, un garçon et une fille âgés respectivement de 12 et 14 ans ont été tués sauvagement par leur propre génitrice. L’un d’eux a été victime d’étranglement dans une chambre au premier étage du domicile familial sis au quartier “Kasbah” à Marrakech, tandis que la fille a été poignardée à l’aide d’une arme blanche sur le toit de la même maison.

Ces deux cas devaient servir de lanceur d’alerte sur une déviation sociale d’une tout autre gravité, puisqu’il s’agit ici d’infanticides. 

L’on vous fait grâce des violences physiques et verbales subies au quotidien par ces enfants innocents, dans l’indifférence déconcertante du département des autorités de tutelle, notamment ce département de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement Social).  

La passivité des législateurs, des partis politiques, de la société civile, des hommes et femmes de culture ont fini par « banaliser » les monstruosités commises à l’encontre de nos enfants.

Saâd-Eddine El Othmani doit savoir que la problématique est beaucoup plus complexe et la question ne saurait être éludée par un simple post sur son compte Facebook, pour présenter des condoléances « virtuelles » à la famille d’Adnane Bouchouf. 

La moindre des choses aurait été d’être présent sur le lieu du drame et réconforter la famille éplorée et une population choquée par ce crime d’une cruauté sans faille.