
La scène filmée est pour le moins inhabituelle. On y voit le Secrétaire général des Nations unies au milieu des participants à la vingtième réunion du Groupe des vingt (G20), qui s’est tenu à Johannesbourg, en Afrique du Sud, du 22 au 23 novembre 2025, quand le ministre algérien des Affaires étrangères est arrivé comme un cheveu sur la soupe. Ahmed Attaf, puisque c’est de lui qu’il s’agit, tente alors d’approcher António Guterres pour un bref échange.
🇩🇿 Diplomatie de la pleurniche😂 Aux experts de l’analyse gestuelle : Que fait le ministre algérien Ahmed Attaf auprès de Guterres ? Il supplie ? Il pleure à l’aide ?
C’est la grande preuve du fameux « nez algérien » et de la « grande fierté » du régime militaire.
Le… pic.twitter.com/wXMkCmAwhj
— PhDounia 🎓 (@PhDounia) November 26, 2025
Visiblement gêné par l’inconvenance du ministre algérien de « l’Ingérence », M. Guterres a d’abord simulé l’écoute en hochant la tête, une manière courtoise de décliner l’invitation. Mais ce n’est pas de cette oreille respectueuse que l’a entendu le « vizir » algérien qui, en multipliant les supplications obséquieuses, a fini par agacer le patron de l’ONU. C’est alors que ce dernier lui a tourné le dos…
Quelle mouche a donc bien pu piquer Attaf?
Si la résolution 2797 a bel et bien scellé la défaite de l’Algérie sur le dossier du Sahara marocain, cette dernière n’en démord pas. Alors que son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité touche à sa fin (31 décembre 2025), elle a tenté une manœuvre in extremis: travestir l’interprétation de la résolution en s’opposant à la traduction en arabe des termes « les parties », tels qu’ils figuraient dans le document mis en bleu par le porte-plume américain, en demandant au Secrétariat de les remplacer par les « deux parties ».
Peine perdue! Après plus de trois semaines de ce « hold-up » digne de la série B, le Conseil de sécurité a dit son dernier mot, en assurant la publication de la résolution, dans les six langues officielles, avec la référence « les parties » et non pas « les deux parties », comme souhaité par le régime des caporaux finissant.
Il n’est donc pas besoin d’être devin pour comprendre pourquoi l’émissaire de la couplette Tebboune/ Chengriha a tenté d’approcher le SG de l’ONU, qui s’est débarrassé de lui comme d’un vulgaire individu.
L’image d’Attaf se répandant en supplications et en courbettes devant le SG de l’ONU nous change des fanfaronnades phonétiques d’un régime qui se croyait le premier moutardier du pape. Des rodomontades hyperboliques qui cachent à peine la déroute du « Titanic Algérie », lequel n’a jamais été aussi proche du naufrage.
Au secours !





