INDUSTRIE DE DÉFENSE. LE MAROC BLINDE SON ARSENAL JURIDIQUE

Après le feu vert donné par le Roi, Chef suprême et Chef d’État-Major Général des Forces Armées Royales, lors du Conseil des ministres réuni le 6 juillet 2020 au palais royal de Rabat, le projet de loi 10.20 encadrant les activités de « FABRICATION, DE COMMERCE, D’IMPORTATION ET D’EXPORTATION, DE TRANSPORT ET DE TRANSIT DES MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS MILITAIRES » a franchi le cap législatif et a été adopté à l’unanimité des Représentants de la Nation, hier mercredi 15 juillet.

Abdellatif Loudiyi, ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, s’est félicité, à l’occasion, de « la grande attention que les représentants de la Nation accordent aux structures du département de la défense nationale qui est chargé de la mission sacrée de protéger et de préserver l’intégrité territoriale du Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-Major Général des Forces Armées Royales (FAR) ».

En effet, le projet de loi autorise l’utilisation de licences pour la création d’usines de fabrication d’armes, de munitions et d’équipements militaires et de sécurité pour les Forces armées royales et les exportations.

Un pas historique est ainsi franchi dans les efforts inlassables déployés par le Maroc pour se doter de sa propre industrie de défense, réduire sa dépendance à l’égard des importations d’armes et booster son économie nationale via l’exportation de matériel militaire.

Ce pas vient couronner un processus patient pour la mise en place d’un embryon d’industrie de défense au Maroc, via la création de joint-ventures avec des industriels d’armement, notamment américains, britanniques, espagnols, français, voire arabes et islamiques, tels l’Arabie Saoudite, la Jordanie et le Pakistan.