LES DOGMES DE LA DICTATURE ALGÉRIENNE. LE POLISARIO EST « PRESQUE DOGMATIQUE » SELON LE  « PRESQUE PRÉSIDENT TEBBOUNE »

Los d’une récente interview donnée au quotidien français « L’Opinion », Abdelmadjid Tebboune, le président algérien nommé, a proféré une nouvelle « tebbounerie ». Son langage se distingue de plus en plus par des bourdes où le drôle côtoie le navrant. Surtout pour lui-même !

« NOUS AVONS TOUJOURS SOUTENU LES MOUVEMENTS INDEPENDANTISTES COMME CELUI DU TIMOR EST. C’EST PRESQUE DOGMATIQUE. NOUS AIDONS LES PEUPLES À EXPRIMER LEURS REVENDICATIONS », dit-il satisfait de son analyse géostratégique, lumineuse et fulgurante !

« Aider les peuples à exprimer leurs revendications ». Le peuple algérien en sait quelque chose de cette  « aide efficace » que les généraux lui prodiguent pour « exprimer  ses revendications ».  A  coups de rafles, d’arrestations extrajudicaires, de procès expéditifs, d’usage barbare de la violence  contre les manifestants pacifiques des « Vendredi du Hirak ».

S/t.  Les Dogmes du régime algérien

Le jour où l’Algérie se débarrassera de ses « DOGMES », elle se portera certainement mieux. Les dogmes du régime algérien, depuis 1962,  sont stupéfiants. Le temps a montré leur inanité mais les généraux  y tiennent… de tous leurs dentiers ! Florilège:

–  Prééminence du militaire sur le civil…

– Les militaires ne retourneront « jamais » aux casernes…

– Les présidents algériens resteront toujours des paravents…

–  Combattre ou éliminer toute personnalité civile, démocrate, instruite, et éclairée qui propose une autre vision pour l’Algérie…

–  Tout miser sur l’économie de « pompage » et l’import/import,  vache à lait des généraux…

–  Règle des « 49/51 »  pour permettre  aux prête-noms d’être majoritaires dans tout projet d’investissement étranger…

–  La planche à billet est  la « solution magique » pour des dirigeants ignares  en économie…

–  Ne jamais adhérer à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)

–  Entretenir le flou et ne jamais donner de statistiques ou de chiffres vrais aux organismes internationaux…

– Remplacer le chiffre d’1 million de martyrs (déjà douteux !)  par 5 millions de martyrs…

–  Ne jamais donner les chiffres réels des séquestrés de Tindouf…

– Aucun emprunt auprès de la Banque Mondiale ou du FMI pour que le régime  puisse continuer à « parler ! » du polisario et du séparatisme antimarocain selon Tebboune lui-même…

– Le polisario est la priorité des priorités

–  Ne jamais rendre au Maroc ses territoires historiques et toujours  entretenir le mensonge et le mythe de la pseudo-agression du Maroc en 1963 par la formule inique « Lmrarka Hagrouna »…

–  Le Maroc est un ennemi… c’est le seul point consensuel entre les clans des généraux…

–  Le Maroc doit présenter des excuses …

– La France doit présenter des excuses…

–   Parasiter, harceler et mobiliser les organes de la démocratie européenne UE en payant des avocats véreux pour nuire au Maroc…

–  Saboter toute solution et créer le maximum de problèmes au Maghreb, au Sahel  et en Afrique pour que les « généraux pyromanes » jouent aux « pseudos pompiers »…

–  La décennie noire a été déclenchée par les généraux pour « sauver » le peuple…

– Les meurtres  de Boudiaf, des  Moines de Tibhérine et les 250. 000 morts de la décennie noire… ne feront jamais l’objet d’une enquête impartiale…

–  Pas de justice transitionnelle pour la réparation des blessures et l’indemnisation des victimes de la décennie noire…

–  Le jugement d’anciens dirigeants ou des généraux corrompus n’est qu’une stratégie pour des règlements de compte internes. Le système doit se perpétuer…

– Les procès n’évoqueront que le prétexte de  « prévarication économique » et jamais les violations graves  des droits de l’homme…

– Les généraux algériens aux « mains propres » sont définitivement innocents, non coupables et n’ont aucune responsabilité dans la décennie noire…

Ce ne sont là que quelques dogmes ridicules qui illustrent l’archaïsme d’une vision déconnectée des réalités du monde et des besoins réels du peuple algérien.  Ces dogmes n’ont abouti à rien depuis plus de 58 ans et le pays continue à s’effondrer.

Pour le régime algérien, qui refuse de se remettre en question,  s’accrocher aux « dogmes » est également un « dogme ».

S/t. « C’est presque dogmatique » et les à-peu-près idéologiques  du « presque président »

Dans sa déclaration,  Tebboune  a utilisé l’adverbe « presque »  en disant « presque dogmatique » pour parler du soutien au polisario ! « Presque » veut aussi dire « pas tout à fait » ! Il a donc relativisé…

Tebboune manifesterait-il,  inconsciemment,  un doute… une hésitation… une incertitude ? L’expression d’un trouble, d’une  lassitude pour dire que rien n’est définitif  avec les sandalos du polisario ! Comme on le comprend. La sauce n’a pas pris depuis plus de 40 ans malgré les 500 milliards de dollars, dépensés  à fonds perdus, pour amputer le Maroc du tiers de son territoire.

Pas besoin d’être psychologue ou psychanalyste pour dire que le polisario est un   « caca nerveux » laissé par le sinistre Boumediene qui a ruiné et isolé l’Algérie.

Jean Daniel, écrivain, fondateur, directeur et éditorialiste du « Nouvel Observateur »,  a été témoin de l’hystérie de Boumediene, sautillant et fulminant de rage, lorsqu’il a appris l’organisation de la Glorieuse  Marche Verte.  Vert de rage, lui-même,  il a juré par tous ses « dieux », d’ex-fellagha, que le Maroc le regrettera !!

Jean Daniel écrit: « Lorsque les images du roi Hassan II prononçant le discours sont apparus sur l’écran… Là, le visage de Boumediene s’est métamorphosé. Un mélange de sourire nerveux et de fureur crispait son visage (…) Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage (…)  Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité. (…) Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine ». Jean Daniel a dit être « d’autant plus abasourdi que l’affaire du Sahara traînait depuis longtemps. Les revendications du Maroc dataient de S.M Feu Mohammed V… ».

Aujourd’hui, c’est le régime algérien qui paie le prix fort de son soutien au séparatisme antimarocain. Une lamentable et suicidaire idée qui a mobilisé toutes les énergies de l’Algérie sans résultats, sacrifiant des objectifs fondamentaux comme  le bien-être et la prospérité du peuple algérien ainsi qu’une image internationale apaisée de l’Algérie.

« C’est presque dogmatique » illustre aussi les à-peu-près idéologiques des sous instruits qui ont cassé l’Algérie depuis 1962.  Tebboune, le « presque président » lui-même se fera certainement tirer les oreilles pour cet adverbe car les « presque généraux » sont fâchés.