Alger veut relancer le projet « DESERTEC » pour exploiter son potentiel en énergie solaire. Cela fait dix ans qu’elle en parle sans qu’elle parvienne à sortir le projet des cartons et réaliser quoi que ce soit. Un ratage, un de plus, qui n’engage que la seule et unique responsabilité d’un régime habitué à tirer des plans sur la comète.
Or, ce n’est pas de cet oeil que semble le voir l’oligarchie fossilisée qui rameute encore une fois sa meute médiatique pour accuser le Maroc de « parasitage » autour de (leur) projet « DESERTEC », qui est né d’une idée commune entre l’Europe et l’Afrique pour exploiter le potentiel africain en énergie solaire. Le Maroc, qui compte depuis 2016 le plus grand complexe solaire au monde, Noor Ourazazate I et II, et met dans le pipe cinq autres projets, sans compter son potentiel en énergie éolienne, est le seul pays africain à avoir traduit dans les faits ce projet afro-européen, pour l’exploitation de l’énergie solaire.
Il est naturel qu’il soit aujourd’hui sollicité à l’autre bout de la frontière Nord, le cas échéant la Grande-Bretagne, liée au Maroc depuis 2019 par un accord d’association stratégique, pour un co-développement du potentiel marocain en énergie solaire.
Voici ce que cela donne de l’autre côté de la frontière Est du Royaume: « Le Maroc ouvre des négociations avec la Grande-Bretagne pour faire de l’ombre à l’Algérie » !!, délire le journal « Echorouk », porte-voix du Politburo terré au Club des Pins, à Alger.
Et ce n’est pas tout. « L’Algérie n’a pas été officiellement invitée la semaine dernière aux réunions de l’Instance arabe des énergies renouvelables », maugrée cette publication résolument hostile, regrettant par ricochet la présence en force du ministère marocain des Affaires étrangères à cette grand-messe.
Là encore, c’est la faute au Maroc si l’Algérie n’ait pas été invitée et n’ait pu avoir sa part du gâteau « 1 milliard de dollars » dédié par l’Instance arabe des énergies renouvelables.
Vous avez bien lu: 1 milliard de dollars!
Comparé aux 1000 milliards gaspillés sous le règne de l’ex-raïs Bouteflika (1999-2019), le montant promis par ladite instance si nécessaire soit-il, paraît dérisoire. Mais il ne le serait pas autant à l’état actuel de l’Algérie, dont les caisses sont vides. Autant que le cortex d’une oligarchie bonne pour le musée!
Pauvre Algérie…