En une journée seulement, l’ONCF s’est fendu de deux communiqués contradictoires. Lundi 13 juillet, à 12H41, l’établissement public chargé de l’exploitation du réseau ferroviaire annonçait la suspension des trains au départ et à destination de Tanger, précisant que cette mesure concernait « les axes Tanger-Casablanca via les trains Al Boraq et Tanger/Fès via les trains Al Atlas ».
Ce mardi 14 juillet, À 9H32, un nouveau communiqué de l’ONCF annule la décision rendue publique la veille et annonce la reprise des trains sur les mêmes axes Tanger/Casablanca via les trains Al Boraq et Tanger/Fès via les trains Al Atlas.
Le nouveau communiqué annule ainsi de facto celui qui a été diffusé hier, et pour cause. La décision surprise des autorités publiques de « lever la restriction sur la circulation des trains au départ et à destination de Tanger ».
Il est vrai que cette volteface est due en grande partie au rebond de coronavirus dans la ville du Détroit, traduite par l’apparition de nouveaux clusters. Il est vrai aussi que la santé des citoyens prime sur tout autre considération. Il n’en demeure pas moins que l’indécision est source de désagréments pour le commun des citoyens, qui sont dans l’indécision de programmer ou de déprogrammer leurs déplacements.
Encore une fois, la nécessité s’impose d’établir une véritable stratégie de communication avec les citoyens. Et ce travail passe nécessairement par la révision de fond en comble de la manière avec laquelle des décisions importantes sont annoncées. Pourtant, ce ne sont pas les « professionnels » qui manquent pour rédiger ne serait-ce que des communiqués concis et précis.
