Au Mexique, les esprits ont finalement bougé, les lignes, aussi. Mercredi 26 février, au lendemain de la visite d’une importante délégation parlementaire marocaine et de la tenue de la 1ère réunion du mécanisme des consultations politiques Maroc-Mexique, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), principal parti d’opposition, à l’origine de la reconnaissance de la pseudo-«rasd» en 1979, a exprimé clairement son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume. «Notre parti entame une nouvelle étape dans ses relations internationales, réaffirme sa reconnaissance et sa solidarité avec la lutte légitime du peuple marocain pour défendre sa souveraineté sur le Sahara», écrit en effet son président, Alejandro Moreno, dans un message publié sur son compte «X», à l’issue de sa rencontre, mercredi 26 février au siège de son parti, avec la délégation parlementaire marocaine, qui vient d’achever une visite de deux jours (mardi 25 et mercredi 26 février) au Mexique.
Hoy recibimos en el @PRI_Nacional al presidente del Parlamento del Reino de Marruecos, @RTalbiAlami, junto a los líderes de los distintos grupos parlamentarios de su país. Con esta visita, nuestro partido marca el inicio de una nueva etapa en sus relaciones internacionales,… pic.twitter.com/vEjZslLPR7
— Alejandro Moreno (@alitomorenoc) February 27, 2025
Autre signe, et non des moindres: Outre le PRI, centre droit, le Parti Vert Ecologiste (PVE), membre de la coalition au pouvoir, a saisi officiellement l’Exécutif mexicain pour l’appeler à désavouer l’entité séparatiste à la solde d’Alger. Rappelant le consensus international autour du Sahara marocain, le Parti des Verts a noté, par la voix de son député Jesus Sesma Suarez, également coordinateur du groupe parlementaire du PVE, que seule une poignée de pays accordent encore un crédit au groupe séparatiste.
«Le ministère des Affaires étrangères doit réévaluer la reconnaissance par l’Etat mexicain de la «rasd» qui a été décidée en 1979», a-t-il également exhorté, dans un communiqué publié à l’issue d’une rencontre jeudi à Mexico entre les membres de la Commission politique du Congrès de la métropole mexicaine et l’Ambassadeur Directeur général des Affaires politiques internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazough.
Cet élan s’étend également au monde des affaires. En effet, via son compte « X », le Conseil de Coordination Entrepreunariale (CCE) a exprimé sans ambages son appui à l’intégrité territoriale du Maroc et manifesté sa volonté d’œuvrer pour le renforcement des liens économiques avec le Maroc.
Reunión entre el #CCE y la delegación comercial del Reino de Marruecos que visita México, encabezada
por el Director General de Relaciones
Bilaterales y de Asuntos Regionales
del Ministerio de Asuntos Exteriores,
Fouad Yazourh; y el Presidente de la
Cámara de Representantes,… pic.twitter.com/Z7DxznJsGo— Consejo Coordinador Empresarial CCE (@cceoficialmx) February 27, 2025
Coup d’éclat au Congrès mexicain, n’en déplaise aux thuriféraires des « causes perdues »
Mardi 25 février, le Congrès général des Etats-Unis mexicains, organe dépositaire du pouvoir législatif fédéral du Mexique, est au complet ou presque. L’événement vaut le déplacement. Pour une fois, le perchoir de la chambre basse du congrès est cédé au président de la chambre des représentants marocaine, pour prononcer son discours. “Soyez certains qu’en Afrique, un continent aux ressources et aux potentiels prometteurs, et dans la région méditerranéenne, qui occupe une position privilégiée entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, vous trouverez un pays ami où l’Orient et l’Occident se rencontrent, et où le Sud se termine et le Nord commence”, a-t-il indiqué devant des députés mexicains généralement acquis. Une adhésion que traduit (voir vidéo ci-après) le fervent plaidoyer de la députée du Parti révolutionnaire institutionnel, Marcela Guerra, en faveur du renforcement des relations entre le Maroc et le Mexique, deux nations qu’elle a qualifiées de « pôles stratégiques » au sein de leurs ensembles régionaux respectifs.
La Dip. @MarcelaGuerraNL a nombre nuestro Grupo Parlamentario le dio la bienvenida al excelentísimo señor Rachid Talbi El Alami, Presidente de la Cámara de Representantes del Reino de Marruecos, así como a su comitiva, y recalcó nuestra postura de hacer sinergia parlamentaria… pic.twitter.com/8B2o5qsuoQ
— Diputadas y Diputados Federales PRI (@GPPRIDiputados) February 25, 2025
Mme Guerra a également insisté sur la vocation du Maroc et du Mexique à jouer un rôle de passerelle vers leurs continents respectifs, soulignant leur capacité à contribuer à la stabilité et au développement international.
Même tonalité relevée chez cette députée du Parti Vert, Mme Blanca Hernández, qui a mis en avant la profondeur des relations maroco-mexicaines.
Posicionamiento por parte de nuestra #DiputadaVerde Blanca Hernández con motivo de la recepción del Excmo. Sr. Rachid Talbi El Alami, presidente de la Cámara de Representantes del Reino de Marruecos #SomosVerdes 🌱 pic.twitter.com/PiGjYA2YoR
— Diputados Verdes (@DiputadosVerdes) February 25, 2025
Seulement voilà, cet appel du cœur et de la raison n’était pas pour plaire à certains relais mexicains de la propagande algérienne haineuse. Ces derniers, conduits par une certaine Margarita García, députée du Parti des travailleurs, ont tenté en vain de parasiter ce moment de communion par des slogans aussi vides que le « ciboulot » d’une junte algérienne inculte et haineuse, au demeurant dépassée par les événements.