L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, poursuivi pour corruption, devrait comparaître, mardi, devant la Haute cour du Kwazulu Natal, a indiqué lundi son avocat Eric Mabuza.
«Les procédures judiciaires devraient porter uniquement sur les dispositions qui seront prises par rapport au déroulement du procès », a précisé Mabuza.
Zuma devait comparaître devant la justice pour répondre à des accusations de corruption le 6 mai dernier. Cependant, le parquet a indiqué que l’affaire a été « reportée par contumace » au 23 juin.
La décision intervient en raison des restrictions de déplacement imposées dans le contexte de la pandémie du Coronavirus, a dit le procureur dans un communiqué.
Zuma a récemment annoncé avoir renoncé à contester les poursuites lancées contre lui dans une vieille affaire de corruption et confirmé qu’il se présenterait à la justice pour la prochaine audience de son procès.
A la tête du pays de 2009 à 2018, Zuma (78 ans), est accusé depuis deux décennies de corruption dans le cadre d’un énorme contrat d’armement attribué en 1999. L’ancien chef d’Etat a toujours nié ces accusations.
Depuis sa première mise en cause, Zuma a utilisé toutes les voies de recours juridiques possibles pour tenter d’obtenir l’annulation de ces poursuites.
Zuma a été poussé à la démission de la présidence sud-africaine en février 2018, emporté par les nombreux scandales de corruption qui ont terni son mandat.