Attaque antisémite au sud de la France: la main (trop visible) d’Alger

L’auteur présumé de l’attaque samedi matin d’une synagogue dans le sud de la France, interpellé dans la soirée après une brève cavale, est un Algérien de 33 ans, en situation régulière dans le pays.

 

 

Les enquêteurs n’auront mis qu’une quinzaine d’heures pour retrouver le suspect, filmé par des caméras de vidéosurveillance, le visage découvert, alors qu’il tentait de mettre le feu à la synagogue de La Grande-Motte peu avant 08H30 samedi, juste avant l’office matinal du shabbat (jour de repos hebdomadaire dans la religion juive) prévu à 09H00.

 

 

Une « attaque antisémite » qui n’a pas fait de victimes dans la station balnéaire très fréquentée en août, mais aurait pu virer au « drame absolu » si les fidèles avaient été sur place, avait souligné le Premier ministre Gabriel Attal, venu sur place quelques heures après les faits.

Le suspect, qui portait un drapeau palestinien à la taille lors de l’attaque, a été débusqué dans la ville de Nîmes (sud) située à une quarantaine de km. Il a été interpellé dans un immeuble d’un quartier paupérisé et connu pour être en proie au trafic de drogue, selon une source proche de l’enquête.

L’homme, qui semblait porter une arme de poing sur les images de vidéosurveillance, a ouvert le feu sur les policiers d’élite venus l’interpeller, a indiqué le parquet national antiterroriste, saisi de l’enquête.

AFP