Deux jours à peine après le succès de l’Espagne à l’Euro, la Fédération royale espagnole de football a replongé dans ses tourments avec la suspension mardi pour deux ans de son président Pedro Rocha, qui avait succédé à Luis Rubiales après le scandale du « baiser forcé ».
Selon les médias espagnols Onda Cero et Iusport, le Tribunal administratif du Sport a imposé cette sanction à Pedro Rocha parce qu’il a outrepassé ses fonctions en renvoyant celui qui était alors secrétaire général de la fédération, Andreu Camps.
Pedro Rocha, par ailleurs poursuivi dans une autre affaire de corruption et d’irrégularités commises durant la présidence de Luis Rubiales, avait été élu à la présidence de la fédération en avril dernier jusqu’à la fin du mandat de ce dernier, finalement démis de ses fonctions et poursuivi en justice pour avoir imposé un baiser à Jenni Hermoso, une joueuse de la sélection espagnole après sa victoire en finale du Mondial féminin, en août 2023.
Cette sanction pourrait l’empêcher de se présenter en septembre prochain à la présidence de la fédération. Selon une copie de la décision publiée sur le réseau social X par un journaliste de Onda Cero, le Tribunal administratif du sport interdit à Pedro Rocha « d’occuper un poste dans quelque fédération sportive que ce soit » durant ses deux années de suspension.
Información @OndaCero_es
EL TAD INHABILITA A PEDRO ROCHA 2 AÑOS
Aquí la resolución a la que ha tenido acceso Onda Cero pic.twitter.com/v0EanwYqAJ
— Rafa Fernandez (@rafafdezOCR) July 16, 2024
Selon Iusport, il va faire appel de cette décision et demander à rester en poste le temps que son appel soit examiné, ce qui pourrait lui permettre de se présenter aux élections fédérales de septembre.
Contacté par l’AFP, le Comité supérieur des sports, dont dépend le Tribunal administratif du sport, n’avait pas répondu en fin de journée mardi.
AFP