Encore une fois, l’Algérie est arrivée en tête des pays africains en matière des dépenses militaires en 2019. « L’Algérie a dépensé 10,334 milliards de dollars en 2019 contre 9,584 milliards de dollars en 2018, soit une hausse de 7,83% », dévoile le nouveau rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri, Suède).
Le Maroc est arrivé en deuxième position, après l’Algérie, avec un niveau de dépenses estimé à 3,761 milliards de dollars en 2019, suivi de l’Afrique du sud (3,617 milliards de dollars), le Nigeria (1,876 milliard $) et l’Angola (1,810 milliard $).
Dans ce classement on retrouve également des pays comme: le Kenya en 6e position avec 1,095 milliard de dollars en 2019. La Tunisie en 7e position avec 1,039 milliard de dollars. Le Soudan et la Tanzanie ferment le classement avec des dépenses estimées respectivement à 951 millions de dollars et 781 millions de dollars.
Les données du SIPRI relèvent que les dépenses militaires en Afrique ont augmenté pour la première fois depuis 5 ans, et cette hausse est notée essentiellement en Afrique du Nord.
Contre qui l’Algérie s’arme à tour de bras?
Le régime militaire algérien explique souvent sa fièvre acheteuse par une supposée « lutte » contre le terrorisme, quoique son rôle dans le soutien multiforme apporté par ses ses soins aux groupes jihadistes s’activant notamment dans la région sahélo-saharienne n’est plus à démontrer.
À se demander aussi si l’achat de sous-marins de type Kilo, acquis auprès de la Russie (8 au total), servirait à cette « guerre sainte » faussement déclarée par Alger contre le terrorisme.
Un faux alibi qui cache de manière à peine voilée les intentions belliqueuses du régime vert-kaki envers et contre le Maroc, qu’il continue de contrer sur le registre de son intégrité territoriale.
Moins dépensier que l’Algérie, le Maroc parie toutefois sur la qualité et la diversification de ses sources d’approvisionnement en armement, notamment les États-Unis, la France et l’Espagne.
Mieux encore, le Maroc cherche à créer, in situ, un embryon d’industrie militaire à travers des joint-ventrues avec les grands industriels d’armement, notamment les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.