En une semaine, deux bourdes ont été commises côté israélien et palestinien. La première date du 30 mai 2024 quand, à la faveur d’une interview accordée à la chaîne d’information française LCI, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a montré une carte du Maroc sans son Sahara. La deuxième, elle, date du 23 mai 2024 lorsque le ministère palestinien des Affaires étrangères a publié, sur son site officiel, une carte du Maroc tronqué de son Sahara (voir ci-dessous le tweet publié le 23 mai et supprimé hier vendredi 31 mai).
La célérité et la fermeté avec lesquelles les Marocains ont réagi à ces deux incidents a amené les autorités israéliennes et palestiniennes à rétropédaler.
الحكومة الإسرائيلية برئاسة رئيس الوزراء نتنياهو اعترفت بسيادة المملكة المغربية على كامل أراضيها وتم تصحيح جميع الخرائط الرسمية الموجودة في مكتب سيادته, بما فيها الخريطة التي عرضت عن طريق الخطأ في المقابلة، وفقا لذلك.
— رئيس وزراء دولة إسرائيل (@Israelipm_ar) May 31, 2024
Le cabinet de Benjamin Netanyahou et le ministère israélien des Affaires étrangères ont dû reconnaître une « erreur technique » et ont présenté des excuses officielles aux Marocains et le ministère palestinien des Affaires étrangères a supprimé, hier vendredi 31 mai, la carte amputant le Maroc de son Sahara.
Le travail discret et efficace de la diplomatie marocaine et la mobilisation forte et sans relâche des compatriotes sur les réseaux sociaux ont payé.
En revanche, on regrettera cette passivité déconcertante de la diplomatie dite parallèle (parlementaire et associative comprise).
Le patriotisme ne se décrète pas, il s’exerce et se prouve à l’aune des faits.