L’Espagne est disposée à contribuer au développement du réseau ferroviaire marocain et à partager son expérience avec le Maroc dans ce domaine, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre espagnol des Transports et de la Mobilité durable, Oscar Puente Santiago.
“Le Maroc vient de lancer des projets de développement de son réseau ferroviaire et l’Espagne aspire à contribuer à ce chantier, eu égard à son expérience en la matière”, a-t-il déclaré à la presse, à l’issue d’une réunion de travail avec le ministre du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil, exprimant la disposition de son pays à partager son expérience avec le Maroc dans le domaine du transport ferroviaire.
M. Puente Santiago a qualifié de « prioritaire et très importante » la relation de l’Espagne avec le Maroc, ajoutant que le Royaume représente une grande opportunité pour le développement de l’ensemble de la région, notamment pour l’Union européenne.
Il s’est dit « très impressionné par la dynamique de développement enclenchée au Maroc, pays voisin et frère ».
Pour sa part, M. Abdeljalil a souligné que cette visite représente une opportunité idoine pour aborder des questions d’intérêt commun. « Les deux parties travailleront ensemble pour développer le réseau ferroviaire à grande vitesse au Maroc et examineront les perspectives de coopération dans ce secteur », a-t-il dit.
Après avoir mis en avant les excellentes relations entre les deux nations, le ministre a rappelé que l’Espagne occupe la première place dans les échanges internationaux du Maroc, que ce soit en matière d’exportations ou d’importations, mettant en avant l’importance cruciale du détroit de Gibraltar en la matière.
Il a aussi insisté sur l’impératif d’une étroite collaboration entre les deux parties, conformément aux accords conclus lors de la précédente visite au Maroc du Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, en vue de développer des projets futurs.
D’autres sujets ont été également évoqués lors de cette rencontre, notamment l’opération Marhaba, le transport routier et la mise en place d’un corridor écologique au niveau du Détroit de Gibraltar.