« Alors que l’Amazigh continue à percer au Maroc, il n’y a qu’en Afrique dite francophone qu’on considère que celui qui parle la langue du colon a plus d’éducation et de culture » (Nathalie Yamb, pasionaria du combat pour l’Afrique)

« Alors que l’Amazigh (berbère) continue à percer au Maroc, où elle sera enseignée dans 12.000 écoles, il n’y a qu’en Afrique dite francophone qu’on considère que celui qui parle la langue du colon a plus d’éducation et de culture que celui qui maîtrise une langue locale », a tweeté Nathalie Yamb, cyber-activiste suisso-camerounaise.

 

 

Le tweet de cette pasionaria du combat pour l’Afrique, qui a fait de la dénonciation de l’ancienne puissance coloniale son cheval de bataille, a recueilli près de 66.000 vues en une seule journée.

Avec 490 000 abonnés sur Facebook, 230 000 sur Twitter, 240 000 sur YouTube, 56 000 sur Instagram, Mme Yamb, 53 ans, est certainement la personnalité la plus suivie en Afrique francophone.

Figure emblématique du renouveau de la fierté africaine, Mme Yamb dénonce sans fioritures le « racisme, le racialisme condescendent de Macron et de la classe politique française à l’égard des Africains ».

Voici un florilège de ses propos: « La France n’est grande que quand elle grimpe sur les épaules de l’Afrique »; « C’est contre notre engagement pour l’émancipation et le respect des Africaines et des Africains qu’Emmanuel Macron a décidé d’aller en guerre et de réaffirmer que nous, populations d’Afrique, nous sommes des sous-hommes, des animaux, incapables de penser, de décider et de parler pour eux-mêmes! »