L’Espagne a pris officiellement samedi 1er juillet la présidence du Conseil de l’Union européenne, organe institutionnel exécutif mais aussi législatif de l’UE, qui décide des actes législatifs et budgétaires.
La présidence espagnole du Conseil de l’UE, aussi appelé le Conseil, et parfois, Conseil des ministres de l’Union européenne, se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2023. Prenant le relais ce samedi de la présidence du Conseil, le chef de l’Exécutif espagnol, Pedro Sanchez, a promis un soutien accru à l’Ukraine, théâtre d’une offensive militaire russe depuis février 2022, tout en faisant part de son engagement à éviter de nouvelles guerres en Europe.
Ucrania va a ganar la guerra porque ya ha ganado la batalla de las ideas al elegir a Europa.
La UE se levantó para evitar guerras. Decidimos unirnos en nuestra diversidad, y eso nos hizo más fuertes.
Europa está con vosotros. pic.twitter.com/6r370BcjlU
— Pedro Sánchez (@sanchezcastejon) July 1, 2023
Un sommet entre les dirigeants de l’UE et leurs partenaires méditerranéens
L’Espagne avait formulé le souhait d’organiser, sous sa présidence, un sommet entre les dirigeants de l’UE et leurs partenaires méditerranéens, entre autres le Maroc, l’Egypte, Israel, le Liban, la Mauritanie, la Turquie et la Libye.
Dans le même esprit, la présidence espagnole voudrait améliorer les relations de l’UE avec les pays d’Amérique Latine.
Sur le plan interne à l’UE, les priorités de la présidence espagnole du Conseil de l’UE se présentent comme suit: la réindustrualisation de l’UE (relocalisation en Europe d’industries clés), la transition écologique (énergies renouvelables) et numérique, et la promotion de la justice sociale.
« Nous devons rompre avec la tendance observée au cours des dernières décennies, à savoir que les bénéfices des entreprises n’ont pas toujours servi à réduire les inégalités ou à améliorer les opportunités et les conditions de vie des citoyens ordinaires. Nous avons besoin d’une économie qui doit être beaucoup plus compétitive, mais aussi, et cela ne doit pas être contradictoire, plus juste et plus solidaire« , avait souligné M. Sanchez.