La Gendarmerie Royale œuvre constamment au respect des engagements du Royaume liés aux conditions de détention (Général de Corps d’Armée Mohamed Haramou)

L’Institution de la Gendarmerie Royale œuvre constamment au respect des engagements du Royaume dans les domaines législatif et judiciaire, relatifs aux conditions de détention et à l’humanisation des procédures de la garde à vue, a affirmé, mercredi à Marrakech, le Général de Corps d’Armée Mohamed Haramou, Commandant la Gendarmerie Royale.

Dans une allocution lue en son nom par le Colonel- Major Mouhsine Boukhabza, Chef du Service Central de la Police Judiciaire de la Gendarmerie Royale, à l’ouverture d’une session de formation initiée par la Présidence du Ministère public sur “La justice pénale et les moyens de son amélioration: entre les exigences de l’efficacité et le renforcement des valeurs et de l’éthique professionnelle”, M. Haramou a expliqué que dans un contexte international marqué par la recrudescence et l’apparition de nouvelles formes de criminalité s’appuyant sur des procédés technologiques modernes, et compte tenu de l’importance de promouvoir les preuves scientifiques dans le domaine des enquêtes pénales, le Commandement de la Gendarmerie Royale veille à accompagner l’évolution technologique et technique en la matière, en oeuvrant à moderniser ses Instituts et à les doter des équipements et techniques nécessaires, outre la qualification des cadres et des techniciens exerçant dans ce domaine, à travers une série de formations et d’ateliers organisés à l’échelle nationale et internationale.

Et de poursuivre que cette session de formation, à laquelle participent des magistrats du ministère public, des juges d’instruction et des officiers de la police judiciaire relevant des circonscriptions judiciaires des cours d’appels de Marrakech, d’Ouarzazate et de Safi, sera une occasion pour enrichir le débat autour des thèmes retenus, sous différents angles et sur la base des expériences propres à chaque région, ce qui permettra aux bénéficiaires de faire part de propositions de solutions et de recommandations supplémentaires pour la gestion et l’amélioration des enquêtes pénales, le renforcement de la communication entre les composantes de la police judiciaire et la consécration des valeurs éthiques et professionnelles.

Le Général de Corps d’Armée a souligné aussi que le Commandement de la Gendarmerie Royale veille à mettre en œuvre le principe de gouvernance dans le domaine de la pratique de la police judiciaire à travers la consolidation des mécanismes de moralisation du service public au niveau des organes de contrôle et d’inspection mis en place à tous les niveaux de responsabilité et l’établissement d’une charte d’éthique et de conduite pour le personnel de l’Institution, faisant savoir que tous les responsables ont été appelés à adopter le principe de moralisation en tant que pilier essentiel de la bonne gestion du travail des officiers de la police judiciaire et à favoriser le renforcement de la formation axée sur des thèmes visant à consacrer les principes d’intégrité, d’impartialité, de bonne conduite, de responsabilité, d’ouverture, de transparence et d’engagement.

Relevant que le Commandement de la Gendarmerie Royale veille à accorder un intérêt particulier aux enfants, aux femmes, aux personnes à besoins spécifiques et aux migrants, en application des orientations de la politique pénale du Royaume, à travers la mise en œuvre des mécanismes de protection mis en place conformément aux lois en vigueur, le Général de Corps d’Armée a exprimé le voeu de voir les recommandations de cette session de formation constituer un nouveau pilier pour poursuivre la mise en œuvre des différentes recommandations, conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au service du citoyen et de la justice pénale.

Organisée en partenariat avec la Direction Générale de la Sûreté Nationale et le Commandement de la Gendarmerie Royale, cette session de trois jours, la deuxième d’un cycle de formations au profit des responsables du ministère public, des juges d’instruction et de la police judiciaire, vise à renforcer la coopération et la communication entre les différentes institutions et intervenants dans la justice pénale, et à consolider les liens de coopération et de coordination entre ces composantes.