L’accord de Bouznika et cette Algérie qui ne veut pas « LI-BYEN » à la région…

Il n’y a qu’un seul pays au monde que l’accord trouvé dans la nuit de mardi à mercredi à Bouznika par les protagonistes du conflit inter-libyen, a agacé au plus haut point. Vous l’avez deviné: l’Algérie.

Alors que les félicitations pleuvent de partout sur la diplomatie marocaine, pour ses efforts inlassables et efficaces dans le rapprochement des vues sur les lois électorales libyennes, l’Algérie, qui partage avec la Libye 900 kilomètres de frontière, s’emmure dans un silence de tombe.

 

 

Rien que ça?

Des informations ébruitées par l’opposant algérien, Anouar Malek, indiquent que l’accord de Bouznika a rendus fous furieux les généraux terrés au club des Pins, à Alger. Anouar Malek, réfugié politique en France depuis 2006, affirme ne pas être étonné par la posture du régime des caporaux finissant, extrêmement jaloux des percées historiques de la diplomatie marocaine sur le dossier libyen, pour ne citer que celui-ci. Il n’exclut pas que ce régime actionne ses leviers terroristes en Libye, dans le dessein de saper toute issue politique au conflit qui déchire ce pays frère depuis 2011.

Toujours selon Anouar Malek, ancien officier de l’armée algérienne et observateur mandaté par la Ligue arabe en Syrie en 2012, l’Algérie, qui partage avec la Libye une frontière qui s’étend sur plus de 900 kilomètres, n’acceptera jamais que cette issue politique soit ménagée par le Maroc. Il recommande ainsi une extrême vigilance aux frères libyens quant aux visées malveillantes du régime algérien, qui serait tenté de recourir à l’arme terroriste pour détruire le processus de réconciliation inter-libyenne.