Les coups bas se suivent et ne se ressemblent pas. Pas plus tard qu’hier jeudi 23 février, le journaliste Rachid M’Barki a été limogé par son employeur BFM TV. Motif: avoir dit « Sahara marocain ». Depuis lundi 20 février, procès spectaculaire de Saâd Lamjarred devant les Assises de Paris pour des faits qui remontent à 2016 (viol présumé sur la jeune femme Laura.P). Le 13 janvier 2023, l’imam Iquioussen est refoulé de Belgique, après avoir été visé en France par un arrêté ministériel d’expulsion. En cause, une affaire présumée de « misogynie et anti-sémitisme ».
Est-ce un hasard si des Marocains défraient la chronique judiciaire en France actuellement?
Le 16 février 2023, le parlement européen, sur instigation du président Parti « Renew », Stéphane Séjourné (proche de la présidence française), adopte une résolution à charge contre le Maroc. Motif invoqué: « non respect par le Maroc de la liberté de presse »!
Pendant ce temps, une bronca médiatique rageuse se poursuit inlassablement contre le Maroc. Après les « révélations » ronflantes du consortium « Forbidden stories » (Fr: Histoires interdites et surtout à dormir debout!) sur un prétendu usage par le Maroc du logiciel israélien « Pegasus » pour « espionner » des personnalités notamment françaises, nous voilà encore servis avec cette affaire digne d’une telenovela mexicaine: « MarocGate ».
Cet enchaînement d’événements est tout sauf le fruit du hasard. Il trahit plutôt des signes de nervosité mal calculée. La France est bel et bien en perte de vitesse, au Maroc comme partout en Afrique. Mais est-ce une raison pour recourir à ces méthodes puériles, de surcroît éculées?
Pauvre France…