« J’ai été très ému par l’hommage qui m’a été rendu hier en ouverture du 22è Festival national de théâtre de Tétouan, aux côtés de mes compagnons Brahim Khay, Jawad Sayeh, Saâdia Azgoune, Noujoum Zouhra. Merci pour ce clin d’oeil. Le rêve continue, le travail et la création , aussi. Je vous aime tous », a réagi le comédien Abdelkebir Rgagna, lors d’un entretien téléphonique avec lecollimateur.ma.
Né à Salé, Rgagna a commencé à pratiquer du théâtre à 13 ans. « J’ai joué ma première pièce à l’âge de 14 ans. Elle s’intitulait « Illusion et vérité » (…) Le spectacle sensibilisait sur la situation des enfants de la rue », se souvient le directeur de la troupe « Masrah El Hal ».
Après de brillantes études de théâtre, Rgagna a intégré le Théâtre national Mohammed V dans les années 80, en compagnie de Mohammed Khouyi, Rachid El Ouali et Mouna Fettou. Il eu la chance de côtoyer de grandes figures de la dramaturgie au Maroc, notamment Abass Ibrahim, Taïb Seddiki, Abdessamad Dinia, Abdelouhad Ouzri et Jamaleddine Dkhissi.
Comédien et metteur en scène de talent, Rgagna s’est aussi lancé dans la production et la réalisation cinématographiques. Il a tourné notamment dans le film « Prière de l’absent » de Hamid Bennani, « Histoire d’amour » de Hakim Noury, « la chambre noire » et « La lune rouge » de Hassan Benjelloun.
Une carrière artistique riche à laquelle s’ajoute un travail patient de militantisme au profit des artistes. Après de longues années à la tête de la section Rabat du Syndicat national des professionnels de théâtre, Rgagna est actuellement président-fondateur de l’Union marocaine d’art dramatique. Il est également vice-président de la Mutuelle Nationale des Artistes (MNA).
