Le long-métrage algérien « Jennia » d’Abdelkrim Bahloul, a remporté le Grand Prix de la 11e édition du Festival maghrébin du film d’Oujda, qui s’est clôturée mercredi dans la soirée.
Dans la même catégorie du long-métrage, le jury de cette compétition présidé par le cinéaste burkinabé Ardiouma Soma, a décerné le prix du meilleur scénario au cinéaste marocain Rachid El Ouali pour son film « Coup de tampon », alors que le prix de la meilleure réalisation est allé au film tunisien « Moez: le bout du tunnel » de Mohamed-Ali Nahdi.
Pour les courts-métrages, le film marocain « En route » de Munir Abbar a décroché le Grand prix de la catégorie, tandis que le prix du meilleur scénario est revenu au film tunisien « Mandat » de Samir Harbaoui. Le jury qui a départagé les films de cette catégorie a attribué le prix de la meilleure réalisation à la Marocaine Ouijdane Khallid pour son coup de cœur « Tender threads », tandis que le film marocain « The Driver » de Mehdi Ayouche s’est vu adjuger le prix spécial du jury.
Dans la foulée, une mention spéciale du jury a été accordée respectivement au film marocain « Burka » de Wahid Sanouji, au film algérien « Bridge » de Boukaf Mohamed Taher Shawki et au tunisien « Cendres » de Mehdi Ajroudi.
Lors de la cérémonie de clôture de ce festival qui s’est déroulée au théâtre Mohammed VI d’Oujda, en présence notamment du Wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouaad Jamai, ainsi que de personnalités éminentes, un vibrant hommage a été rendu à des figures artistes maghrébines ayant marqué la scène culturelle par leurs œuvres, notamment l’actrice algérienne Malika Belbey, le poète marocain Sameh Darouich ainsi que la comédienne marocaine Fadila Benmoussa.
Cette édition initiée par l’Association Ciné-Maghreb sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a connu la participation de 19 films, sept longs-métrages et douze courts-métrages, représentant le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Libye et le Sénégal.
Le programme de cette manifestation, placée sous le signe « L’image et l’imaginaire dans le cinéma » a comporté des tables rondes, colloques, master classes et workshops, ainsi que la projection d’autres films hors compétition.