Sans doute les six minutes les plus longues du mandat du maire communiste d’Ivry-sur-Seine. Celles que vient de lui infliger l’élue LREM de cette commune du département du Val-de-Marne en région Île-de-France, la franco-marocaine Rachida Kaaout.
En cause, un pseudo-« traité d’amitié » avec les mercenaires du « polisario », que monsieur le maire voulait faire passer au nom d’une population de 60.000 habitants, et surtout en violation de la politique de l’État français qui ne reconnaît pas l’entité fantoche à la solde du régime algérien totalitaire, pas plus d’ailleurs que les autres États européens.
C’était compter sans la riposte de Rachida Kaaout, qui a assommé d’arguments le maire « rouge »- il est issu du PCF, dernier vestige de la pourtant défunte époque soviétique- au point de lui faire perdre sa contenance devant une audience acquise (Voir vidéo ci-haut).
Vol de l’aide humanitaire (Rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude de 2015), viols en série sur des mineurs sahraouies sans défense (plaintes enregistrées par les victimes auprès des juridictions européennes), refus algérien d’autoriser le recensement de la population retenue dans les camps tindoufiens (HCR), répression systématique des opposants et autres militants des droits de l’Homme…
« Ne rigolez pas monsieur le maire, ce n’est pas drôle! », a asséné Mme Kaaout à monsieur Bouyssou, qui aurait souhaité être à cent pieds sous terre.
Mme Kaaout a littéralement démoli le maire de cette commune française restée longtemps otage des activistes pro-polisario, à l’instar de Claude Mangin, épouse française du dénommé Naâma Asfari, l’un des auteurs de la tristement célèbre tuerie perpétrée en novembre 2010 à Gdeïm Izik, 30 km de Laâyoune.
11 éléments des forces de l’ordre ont perdu la vie lors de ces sinistres événements, laissant des veuves et des orphelins inconsolables.