Le Conseil supérieur des oulémas condamne fermement le contenu du film “Saydiat Al Jannah » (La Dame du paradis), exprimant son rejet catégorique de la falsification flagrante de faits établis de l’histoire de l’Islam.
Voici la traduction du communiqué rendu public samedi par le Conseil à ce sujet:
« Le Conseil supérieur des oulémas a pris connaissance du contenu global du film produit récemment sous le titre: ““Saydiat Al Jannah » (La Dame du paradis) et a constaté ce qui suit:
1- La personne qui a écrit le film appartient à un courant chiite. Il a été déchu de sa nationalité koweïtienne pour ses idées extrémistes.
2- Ce film, qui constitue une falsification flagrante des faits, contient un acte odieux qui ne peut nullement être accepté par les musulmans et les musulmanes à savoir l’incarnation du Prophète, paix et salut sur Lui.
3- Le film a osé avec une partialité répugnante utiliser la personne de Fatima Zahra, qu’Allah soit satisfait d’elle, fille du prophète, paix et salut sur Lui, à des fins aux antipodes de l’esprit de la religion et de la réalité de l’histoire.
4- Le haut rang de Fatima Zahra, qu’Allah soit satisfait d’elle, auprès de l’ensemble des musulmans et musulmanes n’a pas besoin de recourir à des allégations mensongères pour parler d’elle.
5- Les calomnies à l’encontre de Sidna Abi bakr, qu’allah soit satisfait de lui, qui a fait l’objet des plus grands témoignages de la part du Prophète, font partie des scandales de ce film.
6- Ceux qui sont derrière ce film cherchent la célébrité et le sensationnel, la promotion de leur production, et la réalisation du plus grand nombre spectateurs, en portant atteinte aux sentiments des musulmans et en attisant les sensibilités religieuses.
Pour toutes ces considérations, le Conseil supérieur des oulémas, qui a l’insigne honneur d’être présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, descendant du Prophète, que Dieu L’assiste, condamne fermement le contenu de ce film et exprime son rejet catégorique de la falsification flagrante de faits établis de l’histoire de l’Islam. Cette falsification des faits, qui porte atteinte à l’Islam et aux musulmans, est rejetée par tous les peuples, parce qu’elle ne sert pas leurs intérêts supérieurs entre les nations, particulièrement en ces temps.
Le Conseil invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires à ce sujet ».