Une rencontre au sommet a réuni, hier vendredi à Sotchi, le président russe Vladimir Poutine et le président sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine, en présence du président de la Commission africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat.
Passons sur l’accueil exceptionnel, réservé par le président russe à son homologue sénégalais, pour une fois, depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien, il n’y a pas eu de table « XXL »! Macky et Vladimir ont échangé dans une ambiance plutôt décontractée. Autant pour ne pas provoquer des « rictus » chez certains médias occidentaux habitués à prendre l’Afrique de haut!
« Je salue le rôle de la Russie dans la lutte pour les indépendances des pays africains. Ce rôle ne peut pas être oublié par l’Afrique. Cette amitié au nom de laquelle je viens pour les 54 pays de l’Union africaine fait que nous venons avec beaucoup d’espoir et nous souhaitons non seulement renforcer les relations de coopération bilatérale, les relations entre la Russie et l’Afrique, mais aussi parler de la crise et ses conséquences sur nos pays« , a affirmé le président en exercice de l’Union africaine (Voir vidéo: 5:26).
Vous avez donc bien lu: 54 pays africains.
Faite par le président en exercice de l’Union africaine, en présence du président de la Commission de l’UA, organe exécutif de l’organisation panafricaine, cette déclaration a une valeur juridique indéniable.
Une preuve matérielle supplémentaire qu’il faut désormais utiliser pour corriger l’erreur historique de la « reconnaissance » de l’entité chimérique en 1984 par l’Organisation de l’Unité africaine (ancêtre de l’Union africaine).