L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a indiqué, mercredi à New York, que son pays veut une enquête “transparente” sur la mort de la correspondante d’Al-Jazeera, Shireen Abu Akleh, tuée par balle en Cisjordanie occupée.
La journaliste a été tuée alors qu’elle couvrait une opération de l’armée israélienne à Jénine, en Cisjordanie occupée, selon l’agence de presse palestinienne (WAFA).
Dans une déclaration à la presse peu avant une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, la diplomate américaine a encouragé “les deux parties à participer à cette enquête afin que nous puissions comprendre pourquoi cela s’est produit », ajoutant que « la protection des citoyens américains et des journalistes » était une « priorité absolue » pour les Etats Unis.
Selon WAFA, la journaliste a été tuée à Jénine et un autre journaliste a été blessé dans le nord de la Cisjordanie occupée. Selon la même source, la journaliste, accompagnée d’autres collègues, étaient près d’une école relevant de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). Journaliste palestinienne, âgée d’une cinquantaine d’années, Shireen Abu Akleh avait travaillé à « La Voix de la Palestine » et Radio Monte-Carlo, avant de rejoindre la chaîne Al-Jazeera.