Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) a annoncé, mercredi, la parution du récent numéro de sa publication mensuelle « Maroc Conjoncture », sous forme d’un spécial portant sur « le programme de relance économique: choix et défis ».
Ce spécial traite de plusieurs axes, dont « Economie et Commerce Post Pandémie : Une reprise forte mais inégale », « Budget 2022 : Le programme de relance : Quelle soutenabilité financière ? », « Secteur Agricole : Résilience, risques et vulnérabilités » et « Perspectives de Croissance : Un monde nouveau ».
Ainsi, le CMC aborde le sujet de la poursuite de la reprise de l’économie mondiale, sur fond d’incertitude accrue et d’arbitrages plus complexes, notant que les lignes de fracture semblent se renforcer entre groupes de pays, et que dans le même temps, le taux d’inflation a nettement augmenté.
Porté par la relance de l’activité économique, le commerce des marchandises a dépassé son pic d’avant la pandémie, mais sa reprise est marquée par des divergences régionales, relève la même source, expliquant que les principaux risques sont liés à la pandémie elle-même, aux ruptures d’approvisionnement et aux pressions sur les prix.
Concernant le budget 2022, le CMC écrit que le budget prévisionnel, qui anticipe la sortie de crise suite à l’atténuation des effets de la pandémie, opte dans ses grandes lignes, pour un programme de relance multiforme dans le sillage du mouvement de reprise qu’attendu dans les différents foyers de croissance dans le monde. Le programme d’action retenu pour l’exercice à venir s’articule autour de quatre priorités. Il s’agit du soutien à l’entreprise et à l’investissement, de la réforme du secteur public, de l’extension du système de protection sociale et du développement du capital humain.
Parallèlement, le CMC souligne qu’au Maroc, les secteurs agricoles et agroalimentaires jouent un rôle économique et social important. Il est question de principaux moteurs de la croissance économique qui contribuent à la réalisation de la sécurité alimentaire, à la création de l’emploi, à la réduction de la pauvreté, à la génération des recettes d’exportation et à la valorisation des ressources naturelles.
Sur un autre sujet, le Centre estime que « saisir la tendance du marché du travail est une option fondamentale dans la mise en place de toute politique de développement et de création d’emploi efficace ».
La maîtrise des indicateurs du taux de chômage dans ses différentes configurations par âge, sexe, diplôme obtenu, milieu… facilite l’identification des groupes vulnérables qui nécessitent des soutiens et un accompagnement, permettant de les prémunir de la précarité, indique le CMC, ajoutant qu’une bonne connaissance des taux de pauvreté des travailleurs est un moyen approprié pour aider à l’identification des populations cibles pour adopter des mécanismes favorisant la promotion du travail décent et élaborer des stratégies de lutte contre la pauvreté.
En outre, le Centre fait remarquer que le séisme majeur provoqué par du coronavirus avec ses répliques répétitives a sévi deux années durant. « L’intensité des chocs telluriques ont changé le monde et est en train de modifier en profondeur les comportements des habitants de la terre. La crise de 2019-2021 est une crise planétaire et singulière sans caractéristiques communes avec les crises que le monde a connues ».