Grâce aux réformes engagées par le Royaume et la modernisation de son tissu économique, le Maroc se positionne comme une « puissance régionale » jouissant de la stabilité politique et d’un potentiel de croissance économique important, souligne la Compagnie espagnole d’assurance-crédit à l’exportation (Cesce), un centre d’études ayant pour actionnaire majoritaire l’État espagnol.
« L’économie marocaine a connu une modernisation remarquable au cours des dernières décennies, grâce à l’engagement des autorités à améliorer le climat d’investissement, ce qui a créé de nombreuses opportunités », a affirmé Ricardo Santamaría, directeur du département « Risque pays et de la gestion de la dette » à la Cesce, lors d’une journée économique tenue récemment à Madrid.
Le Maroc jouit également d’une stabilité politique et d’un potentiel de croissance économique permettant au pays de renforcer sa position en tant que hub de développement dans la région, a relevé M. Santamaria, mettant l’accent sur l’importance des relations commerciales entre le Maroc et l’Espagne.
L’année dernière, 18.000 entreprises espagnoles ont exporté des marchandises vers le Maroc pour une valeur de 7,4 milliards d’euros, a-t-il expliqué.
Dans le même sillage, Lucia Bonet, analyste du risque pays chez Cesce, a fait valoir que, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc « a connu une profonde transformation », faisant remarquer que le Royaume est le pays musulman « où les libertés civiles sont les plus grandes ».
Dans ce sens, l’analyste a également salué la position croissante du Maroc en tant que puissance régionale, sa stratégie renforcée en Afrique subsaharienne, son retour au sein de l’Union africaine et sa position de médiateur dans les conflits régionaux.
Par secteurs, a expliqué Mme Bonet, « il faut souligner l’expansion du secteur automobile, qui a fait du Maroc le premier exportateur de voitures du continent africain ».
« Renault, Dacia et Peugeot, par exemple, y sont basés et la société chinoise BYD a annoncé qu’elle fabriquerait ses voitures électriques au Maroc », a-t-elle rappelé.