Il y a un an, sur ordre du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-Major général, les FAR avaient sécurisé, en un temps record, le passage frontalier d’El Guergarate. Les milices polisariennes et leurs boucliers humains ont pris la poudre d’escampette dès qu’ils ont aperçu les premiers éléments de la troisième brigade motorisée.
Tout s’est passé dans les règles de l’art, à la manière des FAR, sans le moindre accrochage, ni effusion de sang au sein des civils. Une opération chirurgicale qui a déjoué tous les plans des polisariens et de leurs commanditaires algériens qui ont envoyé des femmes et des enfants pour narguer les militaires marocains et provoquer des incidents.
Les manœuvres des miliciens ont duré quelques semaines en bloquant ce passage frontalier entre le Maroc et la Mauritanie. Le royaume s’en est remis à l’ONU et à la communauté internationale pour dénoncer cette atteinte à la circulation des biens et des personnes. Après cette intervention éclair, il n’a pas fallu longtemps pour que les FAR remettent de l’ordre dans la maison et que le trafic routier reprenne dans les deux sens.
La messe est dite. Bien plus, ce que les milices armées du polisario et les dirigeants algériens croyaient être une victoire est devenue une défaite cuisante pour eux. D’autant plus que les vaillantes FAR ont rapidement construit un nouveau dispositif de défense pour sécuriser définitivement ce passage terrestre vital au trafic commercial.
Cette déroute a tellement marqué la junte militaire et le polisario qu’une année après, ils s’en mordent les doigts en parlant de violation de cessez-le feu et de la reprise de la guerre. Les dirigeants algériens qui ont tout misé sur ce blocus en sont arrivés à réclamer le retrait de l’armée marocaine et à démilitariser la région d’El Guergarate.
Pis encore, ils en ont fait leur cheval de bataille et un outil de chantage auprès de l’ONU en affirmant que: « la démilitarisation de la zone de Guergarate, qui a été consacrée par les accords de cessez-le-feu, est la pierre angulaire de tout processus politique crédible visant à trouver une solution pacifique au conflit ».
Les milices polisariennes ont depuis cette opération annoncé la rupture de l’accord de cessez-le feu et annoncé la reprise de la guerre… des communiqués farfelus. La situation est si calme dans la région qu’aucun média dans le monde n’en a fait état et que l’ONU ne s’en est même pas préoccupé.
Seul l’envoyé spécial de l’Algérie dans la république de Tindouf, Amar Belani, en a rêvé quand le conseil de sécurité avait entamé les discussions sur le Sahara en affirmant : « Avec la rupture brutale du cessez-le-feu par les forces d’occupation marocaines et l’annexion illégale de la zone tampon à Guergarate en violation flagrante des accords militaires, nous sommes face à une situation de guerre et il faut reconnaître que les risques d’escalade sont sérieux ».
Appréciez le discours belliciste du responsable d’un pays qui clame haut et fort qu’il n’est pas partie prenante dans le conflit qu’il a lui-même créé en hébergeant, armant et finançant des mercenaires. Le coup de grâce leur a été donné par le secrétaire général de l’ONU qui a mis en relief dans son rapport au Conseil de sécurisé la lettre du Roi Mohammed VI.
Une lettre royale qui souligne la caractère irréversible des actions pacifiques menées par le Maroc à El Guergarate pour rétablir la libre circulation civile et commerciale.
Circulez, il n’y a rien à voir, ni à revoir…