Abdelmajid Tebboune aime trop s’entendre parler. À défaut de se faire entendre en interne, pour ne pas dire à l’extérieur où la voix de l’Algérie est inaudible, il se plaît à monologuer. Les soi-disant représentants de « la presse nationale algérienne » qu’il a convoqués hier, n’étaient là que pour « tenir le crachoir ». Des figurants, ni plus ni moins.
Faute d’un plan de sauvetage, le « raïs » du « Titanic Algérie » trouve encore le temps de soliloquer. De l’auto-congratulation à l’auto-célébration, il finira sûrement par se fracasser le « Nif ». Par ailleurs, on commence à croire à cette information qui dit qu’il est souvent dans les vapeurs de Bacchus.
L’occasion de ce propos est la « terview » qu’il s’est auto-accordée pour cracher (vous verrez loin) son venin sur le Maroc et accessoirement… sur la France. Il est devenu flagrant qu’il y a une forme de lâcheté dans cette attitude car la « grande Algérie » se la joue tigre (en papier!) avec le Maroc et se fait agneau avec la France.
On a eu tort de penser qu’après la rupture par Alger de ses relations avec le Maroc, le « raïs » désigné allait se faire une raison et nous ficher la paix une bonne fois pour toutes. « Attrapez-moi ou je fais un malheur », semble-t-il dire.
Kim Jong-un n’aurait pas fait mieux. À la différence près que la Corée du Nord possède le potentiel de fabriquer des missiles supersoniques et dispose de la bombe H. Ce qui n’est pas le cas de la dictature algérienne. Un véritable phénomène sonore!
Mais passons, car le « raïs » a dépassé les bornes… du ridicule. Dans son dernier laïus, il s’est permis de falsifier des faits historiques en présentant le Maroc comme l’éternel « agresseur » de l’Algérie. Il a repris à son compte la tristement célèbre formule de feu Ahmed Ben Bella lors de la Guerre des sables (octobre 1963): « L’Magharba hagrouna »!
Du délire de persécution pur jus…
Nulle envie de revenir sur cet épisode douloureux des relations algéro-marocaines. Il n’est qu’à consulter les livres d’histoire pour comprendre les tenants et aboutissants de cette guerre provoquée par l’ancien président Ben Bella et son ministre de la défense Houari Boumediene, de son vrai nom Mohammed Boukharrouba, quand, un certain 8 novembre, ils ont attaqué une garnison des FAR à la frontière est du Royaume.
Nulle envie non plus de revenir sur les effets psychologiques de cette guerre sur les généraux algériens, à leur tête l’épidermique actuel chef d’état-major Saïd Chengriha, ils ne sont pas près d’oublier la cuisante raclée (Triha) qu’ils ont alors essuyée.
« Il m’a frappé et s’en est allé le premier se plaindre », disent les Marocains, à la face de l’agresseur/agressé.
Une posture victimaire, de surcroît non fondée, que continue de traîner l’impénitent Tebboune, qui veut encore user et abuser de la patience et de la sagesse des Marocains pour poursuivre sur cette pente délirante. « Qui nous cherche nous trouve! », a-t-il ridiculement proféré. Une pseudo-menace qui suscite la pitié et la consternation plus que tout autre chose.