MERDE À L’EUROPE!

Ce qui nous vient du Vieux continent, c’est un peu la Loi des séries. « Ghali-Gate » en Espagne, cette telenovela juridico-politico-médiatique qui, au mépris du bons sens, a rendu justice au coupable et condamné la victime.

La meute anti-marocaine d’une certaine France qui, à travers une affaire montée de toutes pièces (« Pegasus »), accuse le Maroc d’espionner son président. Tour de vis sur les visas octroyés aux Marocains, désormais réduits de moitié, alors que les Français ont droit à des séjours dignes des « Mille et une nuits » à Marrakech, entre autres villes du royaume.

Et le comble, Madame, même notre droit le plus légitime à retrousser manches pour fabriquer notre avenir de nos propres mains se voit contrarier par l’Allemagne sous prétexte que, à l’autre bout de notre frontière Est, il se trouve que des truands galonnés, sous-instruits, incultes et ignares, continuent d’insulter ce même avenir en passant leur temps à maudire, à l’instar des mégères inapprivoisées, leur voisin de l’ouest, accusé sans autre forme de procès d’être la cause de tous les malheurs de leur pays, y compris les catastrophes naturelles!

Et comme si cela n’avait pas suffi, ne voilà-t-il pas le tribunal de l’UE en remettre une couche en décrétant, ce matin même, l’annulation des accords de pêche et d’agriculture avec le Maroc, au motif qu’il inclut ce qui est déjà inclus au Maroc, par la force de l’histoire et l’évidence géographique: ses chères Provinces sahariennes.

Le tribunal de l’UE qui a ignoré les plaintes des victimes du bourreau Brahim Ghali,  comptable de crimes imprescriptibles contre l’humanité, aurait pu s’intéresser à l’insoutenable douleur que la population séquestrée dans les camps du Mal (Lahmada), dernier vestige de la pourtant défunte époque stalinienne, continue de subir dans sa chair et… dans son esprit. Il aurait pu aussi et surtout se prononcer contre la « HOGRA » que la junte militaire continue d’infliger à des civils sans défense, usant de tous les moyens répressifs y compris celui de la « faim » en vue d’une mise à pas affreuse d’un peuple algérien fier et courageux.   

Par ce « verdit » clairement « politique », délibérément insidieux, tendancieusement biaisé, l’Europe apporte, à qui veut bien voir encore, une nouvelle preuve, une de plus, une de trop, de son évidente malveillance envers le peuple marocain et son pays.

Face à cet acharnement injustifié mais résolu, il est clair que le Maroc doit changer de cap. La pression doit changer de camp. Le Maroc ne peut accepter de servir indéfiniment de bouc émissaire à cette Europe hypocrite; les Marocains en ont assez d’être confinés dans cette posture dégradante, de surcroît infructueuse, du « bon élève » vis-à-vis de cette Europe vaniteuse, arrogante et cynique.

La patience des Marocains a des limites. Ils n’ont certes pas choisi leur voisinage, ils ne peuvent se résigner pour autant à la malédiction géographique. « Celui qui n’a qu’une porte, que Dieu la lui ferme au nez! », disent-ils, à raison d’ailleurs.

Nos fruits de mer, on en fera des tajines. Nos tomates et pommes de terre, on en fera du couscous. Nos pastèques et autres fruits apporteront le complément nécessaire en vitamines. Pour le reste, il y a d’autres débouchés que cette Europe ingrate pour écouler nos produits. 

Le monde a compris qu’il n’y a plus de réel avenir avec l’Europe. Le Brexit l’a démontré à tous points de vue. D’ailleurs, le monde anglo-saxon s’avère une alternative sérieuse et crédible à l’Europe. Et là, le Maroc compte déjà de meilleurs alliés: les USA, le Royaume-Uni et Israël. 

Merde à l’Europe!