Avec la publication le 9 août du décret d’application de la loi 10-20 dans le Bulletin officiel, le Maroc aura franchi un pas décisif dans le processus de mise en place d’une industrie de défense sur son propre sol. Outre les modalités d’application de cette loi instituant la fabrication, in situ, d’armes et équipements militaires pour assurer l’autosuffisance des Forces armées royales, et l’exportation d’équipements militaires vers des pays amis, le décret définit les différents types d’armes qui seront fabriquées.
Pour commencer, il y aura les armes légères et tous types de munitions. Les armes légères comprennent notamment les pistolets, les fusils, les mitraillettes, les fusils d’assaut et les mitrailleuses légères. Quant aux munitions, elles comprennent les bombes, les grenades, les torpilles, les mines, les missiles, les cartouches et autres projectiles.
Dans la liste, figurent également les plateformes de lancement de missiles, les véhicules blindés de combat, les camions de transport de matériel et de troupes, la matériel de transmission, les jumelles de vision nocturne, etc.
Côté naval, le Maroc se lancera dans la construction de ses propres navires de guerre, dont les patrouilleurs et les destroyers.
Fort de son expérience dans l’industrie aéronautique, le Maroc envisage de construire aussi des drones ou Unmanned Aerial Vehicle (UAV), ces aéronefs sans passager ni pilote qui peuvent voler de façon autonome ou être contrôlés à distance depuis le sol.
Pour plus amples détails, consulter la liste suivante: