Se trompent tous ceux qui, ici ou ailleurs, ont cru qu’Alger était « iniquement » hostile à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Elle a comploté et complote toujours contre la marocanité des présides occupés de Sebta et Melilla. Un complot dont « Echourouk », porte-parole officieux du DRS-DSS, ne fait aucun mystère.
« Des appels pour l’ouverture d’une ligne maritime entre Ghazaouet et la ville « espagnole » de Melilla »… « Des tractations en cours pour l’exemption des Algériens de visas d’entrée à Melilla »… claironne ce média à la solde de la junte terrée au club des Pins, à Alger.
Face à ce projet concocté en 2012 dans les locaux nauséeux du DRS-DSS, avec la complicité des autorités d’occupation de Melilla, surgit la question inévitable: le Maroc peut-il se contenter d’observer et (toujours) tolérer l’ingérence de la « Issaba » dans ses affaires intérieures?
Il est curieux de constater que devant la poursuite de cet acharnement hystérique, le Maroc n’ait encore envisagé aucune mesure de rétorsion à l’encontre d’Alger? Pourquoi le Maroc maintient-il des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs avec un régime résolument hostile aux intérêts suprêmes du Royaume, à leur tête son intégrité territoriale? Pourquoi le Maroc continue-t-il de maintenir le même niveau de représentation diplomatique à Alger.
La nécessité se fait jour de procéder, hic et nunc, au rappel de l’ambassadeur Mohamed Ait Ouali et à la réduction de la représentation diplomatique au niveau du chargé d’affaires?
Remarquez qu’on ne parle pas ici de rupture des relations diplomatiques avec Alger, comme notre pays l’a fait à raison d’ailleurs avec l’Iran, le 1er Mai 2018.
Certes, le Maroc a toujours fait prévaloir la sagesse avec les pays de son voisinage. Or la question est de savoir si cette sagesse s’applique au cas d’un régime qui se permet de piétiner régulièrement (et impunément) le principe sacré de notre intégrité territoriale, pour ne pas parler uniquement des règles de bon voisinage?