PAS DE REMISE EN QUESTION DE LA MAROCANITÉ DU SAHARA. L’AVEU D’ÉCHEC DES RÉSEAUX D’ALGER À WASHINGTON. 

« J’ai cru que le président Biden allait revenir sur la décision de son prédécesseur de reconnaître la marocanité du Sahara… mais finalement, il ne le fera pas« , a indiqué l’ancien diplomate américain John Bolton, farouche partisan de la thèse du « référendum d’autodétermination » prônée par Alger et le « polisario ».

La sortie de Bolton sonne comme un aveu d’échec après les cris d’orfraie des réseaux d’Alger à Washington, qui ont écumé les tribunes et multiplié les appels d’air pour un éventuel revirement sur la position américaine. 

Peine perdue!

Trois mois après l’investiture du président Biden, aucun signal n’est venu étayer les pronostics des relais algériens à Washington, malgré l’ampleur des moyens mobilisés à cet effet.

Si le président Biden ne s’est toujours pas prononcé sur la question, il n’en reste pas moins que les échos parvenant du Département d’État sont encourageants. « Nous continuerons à soutenir le processus de l’ONU pour une solution juste et durable au conflit de longue date au Maroc”, avait déclaré le porte-parole du Département d’État, Ned Pierce, le 22 février 2021, en réponse à la question d’un journaliste sur la position de l’administration Biden sur la question.

Vous avez bien lu: les USA continueront de soutenir une solution juste et durable au conflit de longue date AU MAROC.

Une évolution importante est donc à noter dans la nomenclature choisie pour traiter de la question du Sahara, jusque-là qualifiée par le Département d’État de “regional dispute” (conflit régional). Ned Pierce a évoqué l’expression “Dispute in Morocco”, ce qui dénote non seulement du fait que pour la nouvelle administration la souveraineté du Royaume sur son Sahara ne fait pas de doute, mais qu’en plus de cela le traitement de ce différend relève du respect du principe de l’intégrité territoriale.