La République démocratique de Sao Tomé-et-Principe vient de publier dans son Bulletin officiel les textes juridiques portant création d’une ambassade à Rabat et d’un consulat général à Laâyoune.
Dans son BO N 31, du mardi 6 avril, Sao Tomé-et-Principe fait savoir que le décret-loi n ° 10/2021 portant création d’une ambassade à Rabat, a été examiné et approuvé par le Conseil des ministres du 25 mars 2021 et promulgué, le 5 avril 2021, par le président de la République, Evaristo do Espirito Santo Carvalho, notant que ce texte entre en vigueur dès sa publication.
La création de cette ambassade émane, selon le Bulletin, de la nécessité urgente d’établir à Rabat, capitale du Royaume du Maroc, une ambassade de la République démocratique de Sao Tomé et Prince, dont la zone de juridiction comprend l’ensemble du territoire du Royaume du Maroc et d’autres pays à définir.
Le même document officiel fait savoir, également, que le décret-loi n ° 11/2021 portant « création du consulat général de la République démocratique de Sao Tomé et Principe à Laâyoune, au Royaume du Maroc » a été examinée et approuvé par le Conseil des ministres du 25 mars 2021 et promulgué par le président de la République, le 5 avril 2021.
La République démocratique de Sao Tomé-et-Principe avait inauguré, le 23 janvier 2020, un consulat général à Laâyoune, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et de son homologue santoméenne Elsa Teixeira de Barros Pinto.
Mme Elsa Teixeira de Barros Pinto avait déclaré à cette occasion que l’ouverture d’un consulat général de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe à Laâyoune représente « un moment historique et inoubliable » dans les relations unissant ce pays et le Maroc.
La cheffe de la diplomatie santoméenne avait expliqué que cet acte diplomatique à forte portée symbolique traduit dans les faits la volonté de son pays de développer davantage ses liens avec le Royaume dans les divers domaines « dans un esprit de coopération et d’amitié ».
Il s’agit aussi, avait-elle fait remarquer, de promouvoir l’échange des points de vue sur les questions d’intérêt commun aux échelles africaine et internationale, sachant qu' »il existe une forte communauté santoméenne établie au Maroc ».