La Fédération nationale du transport touristique au Maroc (FNTT) a appelé à une révision du contrat-programme, signé début août 2020, et le substituer par un nouveau contrat plus inclusif avec des plans d’étape afin d’accélérer la relance du secteur.
La Fédération qui a tenu mercredi une réunion consacrée à l’examen de l’impact de la pandémie sur le transport touristique au Maroc ainsi que des différentes pistes de sortie de cette crise, a également plaidé pour la mise en place de pactes et de principes déontologiques encadrant les transactions commerciales entre les différents intervenants du secteur.
Les professionnels ont recommandé de mettre en place des comités composés d’associations régionales en vue de suivre les dossiers d’assurance ainsi que les autres dossiers en suspens, et d’autres comités sectoriels composés de représentants des associations régionales en vue de veiller à la révision des contrats commerciaux d’avant-crise avec l’ensemble des partenaires commerciaux.
Aussi, les professionnels ont appelé à la mise en œuvre des procédures de sauvetage des entreprises de transport touristique au Maroc et les entreprises touristiques en leur dédiant un soutien urgent pour leur éviter la faillite.
A cette occasion, le secrétaire général de la FNTT, Mohamed Bamansour, a rappelé l’impact néfaste de la crise sanitaire sur les opérateurs du transport touristique, expliquant que la fermeture des frontières ralentit toujours l’activité du secteur dépendant des arrivées des touristes étrangers.
Et d’ajouter que cette conjoncture délicate appelle à la reformulation des contrat-programmes adaptés à chaque secteur, selon une approche participative.
M. Bamansour a attiré l’attention sur la vulnérabilité des salariés du secteur qui ont besoin d’accélérer le déblocage des aides financières qui leur sont destinées, appelant à prolonger les mesures de soutien à cette catégorie jusqu’à l’ouverture des frontières et la relance de l’activité touristique.
Le SG a fait savoir que lors d’une réunion avec le ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, la fédération a plaidé pour la modification du cahier des charges du secteur et de permettre aux opérateurs de bénéficier des avantages de renouvellement de flotte au même titre que les autres secteurs.
Sur le plan fiscal, il a fait part de plusieurs correspondances aux autorités compétentes pour exonérer les véhicules de transport touristique de la taxe à l’issue pour les deux prochaines années, en conformité avec le contrat-programme pour la relance du secteur touristique.
Il s’agit également de suspendre les opérations du contrôle fiscal concernant le secteur pour une période minimale de 3 ans et de ramener la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) de 14% à 7%.