La population de Jaén, Andalousie, pansait lundi ses plaies, après une nuit de violents affrontements avec la police locale, suite à l’agression sauvage perpétrée par deux agents hier dimanche 14 février à l’encontre d’un citoyen espagnol et sa fille mineure (14 ans).
La détention des deux agents agresseurs n’a pas suffi à calmer une population excédée par cette nouvelle bavure policière perpétrée cette fois contre un citoyen espagnol passé à tabac sous le regard impuissant de sa fille elle aussi tabassée.
La photo de la victime circulant sur les réseaux sociaux, suffit à démontrer l’agressivité des deux Robocops de la police locale qui lui ont causé de graves fractures au niveau du nez et et des blessures à l’oeil droit.
La vidéo choc de cette agression a été censurée ce lundi matin par les autorités espagnoles, ce qui dénote une volonté délibérée d’effacer les traces de ce crime policier insoutenable.
Cette censure contredit de manière flagrante le discours droit-de-l’hommiste de la « 23ème démocratie dans le monde », comme la MAE espagnole, Arancha Gonzalez Laya, aime tant à le claironner sur tous les toits.
Face à cette nouvelle dérive, on aimerait tant connaître aussi l’opinion du parti d’extrême-gauche Podemos, membre de l’actuelle coalition gouvernementale.
Pour information, Podemos a saisi récemment le Comité international de la Croix rouge (CICR) pour lui demander d’intervenir auprès des autorités marocaines, accusées sans autre forme de procès de perpétrer des « violations à l’encontre de la population civile sahraouie »!!
Si le chameau pouvait voir sa bosse, il en tomberait de honte.